Le chien-loup de Saarloos, un compagnon mi loup, mi chien
L’histoire du chien loup de Saarlos a commencé en 1921, lorsqu’un éleveur néerlandais nommé Leendert Saarloos a eu l’idée d’introduire du sang de loup sauvage (grâce à un accord conclu avec un zoo) dans celui du Berger Allemand, afin d’améliorer la rusticité et l’endurance des chiens.
Les premiers essais se sont soldés par un échec, de par les effets débilitants, parfois mortels, de ce croisement, causant le décès du loup. Le zoo lui ayant prêté un second sujet, son projet a enfin été couronné de succès. Ce croisement a été réalisé dans les années 1930, près de Rotterdam. Le « Saarloss wolfhound » a été reconnu en 1975 comme race hollandaise avant d’être reconnu par la FCI en 1981. Ce chien reste encore rare en élevage en dehors de son pays d’origine.
Il mesure 60 à 75 cm pour un poids de 36 à 41 kilos et son espérance de vie est de 10 à 12 ans. Sa tête est large, légèrement bombée entre les oreilles et posée sur une encolure aussi large que puissante. Ses oreilles pointues dressées rappellent celles du Berger Allemand. Son museau long et pointu supporte une truffe noire. Ses longues pattes se terminent par des pieds légèrement tournés vers l’extérieur. Sa queue est longue et fournie.
Son pelage mi long est rêche, avec un sous-poil dense et peut s’afficher en gris brun, agouti ou gris chiné. Des marques blanches peuvent apparaître dans une part limitée. Son pelage résiste aux intempéries et n’exige qu’un brossage occasionnel.
Il est calme et aboie rarement. Aimant les grands espaces, il ne peut pas vivre en ville, en appartement ou en maison avec une cour. Il a besoin de grandes promenades et d’un jardin très spacieux. Il est utilisé dans son pays comme chien pour aveugles et dans les sauvetages.
Il se comporte comme un loup sauvage, ce qui ne va pas sans un instinct de meute marqué et une certaine méfiance naturelle. Il a un caractère fort, ce qui rend son éducation aussi nécessaire que délicate. De son côté, son maître doit s’imposer en tant que mâle alpha et lui consacrer du temps. Souvent, ce n’est pas un chien loup de Saarlos mais deux qui sont accueillis dans la foyer, afin de leur fournir concrètement une meute et faciliter l’établissement de la hiérarchie.
L’avis de Boubou : le chien loup de Saarloos n ‘est pas un chien comme les autres. Tout comme le loup Tchèque, c’est un animal qui a besoin d’un maître calme avec une autorité naturelle. Il est très fidèle, mais très distant avec les personnes qu’il ne connaît pas. Il est le chien d’une seule personne, à laquelle il vouera sa vie en se montrant très protecteur. Son maître doit le gérer sans jamais le laisser décider. L’éducation de ce chien est très spécifique et demande une personne qualifiée pour son apprentissage, d’autant plus que cela demande du temps. Il faut environ deux ans pour le sociabiliser avec le monde extérieur. Avant de le choisir comme compagnon, il faut approfondir la réflexion, car l’animal aura peu de chances de s’adapter à un autre foyer en cas d ‘échec.
Sources :
« Encyclopédie du chien »
http://carnivoraforum.com/
http://www.dogbreedslist.info/
http://www.dogbreedinfo.com/
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