Les jouets à privilégier pour les perroquets sujets au picage
Le picage est un mal difficile à vivre. C’est une souffrance pour le perroquet qui se l’inflige tout autant que pour le maître qui le voit se dénuder jour après jour, impuissant. L’un des moyens de lutter contre ce fléau est de procurer à nos psittacidés des occupations permanentes, susceptibles de détourner leur attention du souci excessif de l’aspect de leur plumage. Cela s’appelle « enrichir leur environnement » . Nous allons passer en revue dans ce sujet les différents types de jouets et les matériaux à privilégier.
Ce que les perroquets apprécient le plus dans le picage, c’est la sensation de fibre mâchée procurée par cette activité déviante. Dès lors, les jouets destinés à les en détourner doivent être sélectionnés avec le plus grand soin. Outre les précautions d’usage quant à la sécurité, certains matériaux remportent davantage de suffrages que d’autres.
Ainsi, tout ce qui comporte des filaments apparents est relativement efficace. C’est le cas des cordelettes en coton, du sisal, du chanvre et des fibres de noix de coco, qui s’effilochent volontiers sous les assauts répétés d’un bec crochu, mais aussi des lanières en cuir, à un degré parfois moindre.
Les jouets achetés ou faits maison comportant du raphia sont eux aussi très prisés. Ces brins à découper, tirer, sectionner rencontrent un grand succès, d’autant plus qu’ils existent en de nombreuses couleurs.
Le papier est également apprécié. Utilisé sous forme de papillotes, il permet de procurer le plaisir du foraging (recherche des friandises enfouies à l’intérieur) et atteindre le but recherché, occuper l’oiseau autrement que par le maltraitement de son plumage.
Le papier de soie est un achat à recommander à ce titre. S’il est mat, il sera souple et résistera un peu, tandis que s’il est légèrement brillant en surface, il produira davantage de bruit lors de sa destruction et se déchirera plus facilement, une raison supplémentaire de l’apprécier.
Certaines boîtes à trésors (autre jouet à succès) peuvent en être comblées. Il est aussi possible d’en nouer quelques bandelettes sur des brins de sisal pour en faire des jouets de patte. Les balles en osier ou en vigne ainsi que les jouets tressés en feuilles de bananier ne sont pas à écarter non plus de votre liste.
Ces recommandations sont le fruit de l’expérience vécue auprès de deux oiseaux piqueurs. Cela n’exclue le succès possible d’autres activités pouvant les tenir attentifs suffisamment longtemps pour les libérer ne serait-ce que temporairement de leur vilaine habitude. Nous vous invitons à partager votre expérience.
Source : angelk
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