Serbie : un chômeur voue sa vie aux chiens errants
En Serbie, un chômeur a vu sa vie être bouleversée lorsque son chemin a croisé celui de quatre chiots abandonnés.
C’était en 2008. A 38 ans, Sasha Pesic était alors au chômage et vivait dans la ville De Nis, au sud de la Serbie. En passant dans le bois voisin, il a trouvé quatre chiots livrés à eux-mêmes et décidé de les recueillir.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais il a continué à adopter, dépassant rapidement la cinquantaine de chiens. Dès lors, sa situation précaire alliée aux besoins du nombre croissant de ses protégés l’ont obligé à mieux s’organiser, afin de trouver les moyens de nourrir et abriter sa grande famille.
Après avoir fait appel au cœur complaisant des responsables des boulangeries et abattoirs locaux, il a eu l’idée de commencer à solliciter des dons par le biais des réseaux sociaux. Un élan de solidarité s’est ainsi créé par-delà les frontières, ce qui lui a permis de consolider son projet.
Sasha, aujourd’hui âgé de 45 ans, estime que pour nourrir les 400 à 500 chiens qu’il a déjà réunis, faits stériliser, identifier et vacciner, son budget mensuel avoisine 5000 à 6000 euros. Avec l’accord de l’ancien propriétaire des lieux, il a pu occuper les murs d’un vieux centre équestre, un espace clos qui offre depuis à ses pensionnaires une cour de récréation idéale à l’extérieur durant la journée et un abri dans les box à la nuit tombée. Six bénévoles l’ont aussi rejoint pour lui apporter leur aide.
La vie aurait là encore pu continuer à s’écouler sans vague si la municipalité de Nis n’était pas venue se prévaloir du droit de propriété de ce bien et lui intimer l’ordre de quitter les lieux au plus vite avec ses chiens.
Depuis, les signatures de soutien se sont multipliées pour que le refuge ne ferme pas ses portes et contre toute attente, la municipalité reconnaît à présent l’utilité de l’entreprise de cet homme, qui a déjà sorti des rues et pu faire adopter quelques 250 chiens. Jovan Stojkovic, responsable au sein de la Mairie, a précisé que rendre la liberté à l’ensemble des pensionnaires du refuge serait une catastrophe. Les bénévoles croient en la sincérité de ces propos et espèrent bénéficier d’un nouvel espace avant la fin de l’année.
Remerciements : merci à baguera de nous avoir fait connaître cette belle histoire.
Sources :
http://www.lexpress.fr/
http://www.petfinder.my/
http://www.shockmansion.com/
Laisser un commentaire