Comportement : poules et agressivité, lorsqu’une histoire d’œuf tourne à l’omelette
Nos gentilles poules, si enclines à produire les œufs dont nous nous régalons, ont un côté obscur que nous découvrons souvent avec horreur. En effet, elles ont une agressivité latente qui se manifeste régulièrement, sur leurs semblables ou d’autres espèces vivant dans la basse-cour.
A première vue, une hiérarchie existe entre elles, mais sa logique nous échappe quelquefois. Un coq ou une poule domine le groupe, régnant en monarque absolu sur l’ensemble du groupe, ou presque. En effet, si chaque oiseau va piquer ceux situés au-dessous de lui dans la pyramide, il arrive néanmoins que celui situé au plus bas de ce classement picore lui-même volontiers le dominant attitré.
La présence d’un coq tend souvent à apaiser les tensions entre ces dames, mais si deux coqs vivent dans le même poulailler, la rivalité est telle que ces dernières vont vivre en permanence dans l’angoisse et la peur de se faire houspiller. Le stress peut les conduire à cesser de pondre, casser leurs œufs ou pondre des œufs clairs, sans compter les coups de becs distribués au hasard d’une rencontre.
Au sein de la basse-cour, seuls les poussins qu’une poule a couvés et vus naître ont généralement grâce à ses yeux pour qu’elle ne leur inflige pas le même traitement qu’au reste du groupe. Mais là encore elle peut faire une entorse à cette règle et se retourner de temps à autres contre l’un d’entre eux. Gare au poussin qui se trouvera seul avec une autre poule que sa mère. Le coq lui-même peut se montrer violent à son égard. C’est ainsi que les petits peuvent connaître un triste sort.
Il n’est pas toujours facile de cerner les raisons qui poussent une mère à agresser ses petits. Mais lorsqu’une nouvelle poule arrive dans le poulailler, elle va perturber l’ordre établi. La hiérarchie en place va être remise en cause par sa simple présence. Certains habitants du poulailler vont en profiter pour tenter d’améliorer leur condition, ce qui passe par le harcèlement et le stress qui en découle, qui peut aller jusqu’à affamer la nouvelle, la privant de l’accès à la nourriture et à l’eau. Lorsque le nouveau est un poussin, les blessures sont parfois si graves que l’euthanasie peut rester la seule option.
Lorsque des poussins naissent ou sont introduits dans le poulailler, il faut donc toujours les garder à l’écart dans un enclos séparé, avec leur mère jusqu’à ce qu’elle les repousse. De plus, il ne faut conserver qu’un seul coq et éviter de mélanger des oiseaux d’âge différent, car cela favorise le déséquilibre des forces et la prise d’ascendance sur les plus faibles.
Sources :
http://redrowfarm.com/
http://www.poultryhub.org/
http://www.backyardpoultry.com/
http://www.motherearthnews.com/
Laisser un commentaire