Santé : l’hydrocéphalie canine (causes, symptômes, traitement)
L’hydrocéphalie canine touche le système nerveux central à un degré plus ou moins important. Elle est causée par la pression du liquide céphalorachidien dans le système nerveux et produit de gros dommages.
Une chienne gestante peut la contracter à la suite d’une intoxication, mais un trauma ou une blessure peuvent avoir les mêmes effets.
Les symptômes peuvent varier :
- perte de la vue
- perte d’odorat
- désorientation
- fatigue excessive
- hyperexcitabilité
- comportements compulsifs (chasser sa queue, tourner en rond, etc)
- crises d’épilepsie
- troubles neurologiques
- démence
- manque de coordination
- agressivité
- détresse respiratoire.
Elle peut être congénitale si elle est causée par une malformation. Dans ce cas, les premiers signes apparaissent durant la croissance, avec notamment des difficultés d’apprentissage, qu’il s’agisse d’assimiler des exercices, des ordres ou même la propreté.
Pour y remédier, deux options sont possibles. Un traitement médical peut être prescrit. Une opération qui n’est pratiquée que par un faible nombre de spécialistes peut également être envisagée. Les chances de réussite vont de 50 à 90 %. La dose d’anesthésique est calculée en fonction du poids de l’animal pour ne pas causer l’effondrement du système nerveux durant l’opération.
Dans le cas d’une hydrocéphalie congénitale, le vétérinaire peut proposer la pose d’un shunt ventriculo-péritonéal, ou SVP (cf photo ci-dessus à droite). Il faut compter plus de 3000 euros. Le chirurgien passe à travers la boîte crânienne, y fait entrer un tuyau et évacue le liquide cervical pour permettre au cerveau de reprendre la place nécessaire et fonctionner normalement. Une fois éveillé, si l’opération s’est déroulée correctement, l’animal ne souffre généralement plus.
Cette maladie est grave et nombre de chiens de petite race succombent, même si les plus gros peuvent aussi en souffrir. Le Chihuahua, le Bichon maltais, le Loulou de Poméranie et le Yorkshire terrier comptent parmi les plus exposés. Les efforts de miniaturisation de certains éleveurs engendrent également un terrain propice à la forme congénitale. S’il existe des cas ayant pu mener une existence à peu près normale du fait de la stabilisation de leur état, d’autres en revanche n’ont que peu d’espoir de survivre à court ou moyen terme.
Sources :
http://www.allnewcartoday.com/
http://joneschihuahuas.com/
http://vethospital.tamu.edu/
http://www.petwave.com/
http://www.pethydro.org/
http://www.boston.com/
http://www.ufaw.org.uk/
http://www.today.com/
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