Comment les rapports sociaux s’organisent-ils chez les lapins ?
Les lapins sont des animaux sociaux. A l’état sauvage, ils vivent au sein de petites colonies constituées de plusieurs sous-groupes. Chacun de ces derniers comprend entre deux et huit individus.
Au cœur d’un même sous-ensemble, les femelles sont généralement assez proches les unes des autres. Les mâles obéissent quant à eux à un système plus hiérarchisé, répondant à des codes stricts visant à établir entre eux un rapport de dominance. Ces derniers atteignent la maturité entre l’âge de trois et huit mois suivant la race.
C’est au cours de cette période qu’ils sont chassés de leur sous-groupe par les mâles les plus âgés. Ils vont alors chercher à intégrer un autre sous-ensemble, que ce soit au sein du même clan ou d’un autre. Ils ont davantage de chances d’être acceptés en dehors de la période de reproduction, l’instinct territorial étant alors plus marqué que durant le reste de l’année. Mais lorsqu’il est question de se nourrir, toute la colonie est solidaire pour surveiller les environs et donner l’alerte en cas d’approche d’un prédateur.
Chez les lapins vivant à nos côtés, le mode de vie est souvent largement différent. La plupart sont maintenus seuls, sans aucun rapport avec un congénère ou tout autre animal. Or, la compagnie d’un semblable serait plus indiquée. Le principal obstacle à cela est la socialisation. Ceux ayant pu intégrer l’apprentissage d’un comportement social adapté auprès de leurs semblables durant leur jeune âge sont généralement aptes à en côtoyer à l’âge adulte. En revanche, ceux qui en ont été privés risquent fort de se montrer soit très timides, soit très agressifs lorsqu’ils croiseront un autre lapin par la suite. Ces réactions sont encore plus exacerbées chez les mâles, là encore.
Certes, il est possible de les accoutumer à la présence des autres. Cela réclame toutefois plus ou moins de temps suivant les capacités d’adaptation des individus. Un animal calme et timide s’y habituera sans doute plus rapidement qu’un autre plus vif et nerveux. Il faut donc prendre son temps, et se montrer aussi observateur des réactions que patient.
Sources :
http://hubpages.com/
http://www.bio.miami.edu/
http://dorsetforestgarden.co.uk/
http://veterinarymedicine.dvm360.com/
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