Le Burmese, un fruit du hasard en habit de satin
Le Burmese est originaire de Thaïlande. Il est apparu pour la première fois dans un livre de poèmes du Siam, entre 1350 et 1367. La légende dit qu’il aurait vécu auprès des moines birmans. Il était à leurs yeux un animal sacré.
C’est un psychiatre de la marine américaine, le Docteur Joseph Thompson, qui est à l’origine de la race telle que nous la connaissons, par un hasard heureux. Ayant ramené chez lui une femelle Tonkinois, il voulut lui faire avoir des petits. Mais l’ayant prise pour un Siamois, il l’accoupla avec un mâle de cette race. Les premiers Burmese étaient nés. Des généticiens lui confirmèrent que la mère et le père portaient des gènes différents, aussi entreprit-il de se lancer dans l’élevage de cette nouvelle race. Le Burmese est donc le croisement entre un Siamois et un chat au pelage foncé.
Sa tête est arrondie et pourvue d’oreilles de taille moyenne dont la base est large. Son pelage est court et serré près du corps. Son toilettage ne représente pas un gros engagement, car un brossage hebdomadaire léger suffit pour maintenir l’éclat satiné de sa robe. Les quatre types de pelages admis par le standard sont Sable (un brun foncé), Champagne (beige chaud), Platinum (un gris pâle nuancé de fauve) et Bleu (un gris moyen nuancé de fauve). Chez toutes les variétés, le bas du corps est toujours plus clair que le dos. Aucune rayure ne doit apparaître à l’âge adulte.
Il existe deux sortes de Burmese, l’européen et l’américain.
Le Burmese européen pèse environ 3,5 kilos. L’aspect de son pelage peut varier et si la base reste le sépia, il peut aller du jaune à l’orange ambre, avec les yeux dorés. L’expression du regard est d’ailleurs une caractéristique plus importante que sa couleur chez cette variété. Les oreilles, les pattes et la queue sont plus foncées que le corps. C’est un félin de taille moyenne et au corps musclé.
Le Burmese américain avoisine quant à lui les 6 kilos. Contrairement à l’européen, ce chat est plus massif, plus lourd et doté d’une fourrure fine, ce qui laisse largement deviner sa musculature. Son poil est court et fin.
C’est un chat infatigable, un vrai chat-chien, qui suit son maître comme une ombre. Il n’aime pas se retrouver seul, est doux et affectueux et tout comme le siamois, aime parler, mais le son de sa voix est plus doux, au point de parfois lui donner du mal à se faire entendre. Cette boîte à câlins compense largement cela en se mêlant de tout, se plaçant au besoin entre son maître et ce qu’il fait pour attirer son attention et en obtenir tout ce qu’il veut.
Il faut compter de l’ordre de 700 euros pour acquérir l’une de ces beautés à moustaches.
Sources :
http://www.catcraze.com/
http://www.purfidelisburmese.co.uk/
http://animalia-life.com/
http://www.catclubromand.com/
http://www.burmesecat.org/
http://www.cfainc.org/
http://cattime.com/
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