Le lièvre belge, ou lapin lièvre, le pur sang des lapins
Avec sa silhouette élancée et ses grandes oreilles dressées sur la tête, le lièvre belge, ou lapin lièvre, fait plutôt figure d’animal sauvage. Pourtant, il s’agit bien là d’un lapin.
Sorti de son terrier en 1880, celui qui est surnommé « le pur sang des lapins » a été créé en Angleterre par des croisements avec des sujets venant de Belgique (comme son nom l’indique). La Suisse l’a connu dès 1900. A l’origine, il a été élevé pour sa viande, riche en protéines et pauvre en sucres, et sa prolificité.
De taille moyenne, il pèse entre 3 et 4,5 kilos et peut vivre environ 4 ans. Ses yeux sont de couleur noisette. Son corps est long avec une croupe arrondie, fin et élancé comme celui de ses cousins sauvages, avec une queue droite. Sa tête fine et allongée est surmontée de deux grandes oreilles de 12 à 14 cm de haut. Son pelage est court et luisant. Le standard français admet le roux (ou agouti), le feu noir et le blanc (aux yeux rouges). En Belgique, le blanc aux yeux bleus (depuis peu), le feu noir (cf photo à la fin de ce sujet) et le noir sont également admis. Le dessous du corps et de la tête est quant à lui paille roussâtre.
Il peut faire des des bonds allant jusqu’à 70 cm de haut (ce qui lui vaut de figurer dans le livre des records) et des pointes de vitesse à près de 38 km/h. Les lapins ont beau être réputés « rapides » à de nombreux niveaux, cette race ne l’est pas lorsqu’il s’agit de croissance définitive. En effet, il est souvent très difficile de déterminer l’aspect à venir d’un lapereau, certains ne présentant pas leurs caractéristiques définitives avoir d’avoir près d’un an.
La maturité sexuelle est atteinte entre 7 et 8 mois. Les adultes peuvent être accouplés aussi longtemps qu’ils conservent leurs couleurs et leurs formes, aussi ne faut-il pas accoupler une femelle au-delà de 3 ans, contre 18 mois seulement pour un mâle. La gestation dure près de 30 jours et la portée compte sept petits en moyenne, parfois davantage. La femelle ayant un double utérus, elle est capable de produire jusqu’à 8 portées par an.
Le lièvre belge se montre doux et vif à la fois. Familier avec son détenteur au fil du temps, il vient volontiers à sa rencontre. La femelle est néanmoins plus nerveuse que le mâle. Creuser ne lui fait pas peur, une particularité qu’il partage avec le lièvre, avec lequel il n’a pourtant aucun lien de parenté véritable. Il est robuste mais sensible au froid, aussi doit-il bénéficier d’un clapier bien isolé, pour le prémunir contre l’humidité et les courants d’air. Un espace extérieur lui permet en prime de se dépenser, car ce lagomorphe est vif et actif. Le stress est son plus gros point faible et peut aller jusqu’à lui faire délaisser ses petits. Autrefois uniquement élevé pour sa viande, il savoure désormais aussi la vie d’animal d’agrément.
Sources :
http://tricksterhares.com/
http://forums.rabbitrehome.org.uk/
http://alifewithanimals.webs.com/
http://alifewithanimals.webs.com/
Laisser un commentaire