Santé : la perte d’un fer chez le cheval (causes, conséquences, prévention)
Tous les propriétaires de chevaux se trouvent confrontés un jour ou l’autre à la perte d’un fer chez leur compagnon. Lorsque cela se produit, il peut y avoir différentes explications. Quel que soit son mode de vie, un cheval, un poney ou un âne peut prétendre à jouer les « Cendrillon ».
La boue peut retenir cet accessoire précieux, mais celui-ci peut aussi rester logé entre des pierres ou être arraché par un coup de sabot. Enfin, négliger la prise de rendez-vous régulière avec un maréchal ferrant peut aboutir à terme à ce résultat.
Perdre un fer n’est pas nécessairement grave, soit, mais à terme, les conséquences peuvent le devenir. Nous ne le répèterons jamais assez, les pieds sont la base même du confort de l’animal. Ils le supportent ainsi que son cavalier, et toute gêne ou blessure peut avoir un sévère impact sur sa santé et son comportement. Seime, écharde, pierre logée dans le sabot ou la sole sont des risques constants, et la perte de fer s’y ajoute, venant fragiliser le pied, donc les appuis.
La qualité de la corne peut par ailleurs être en cause, ce qu’un apport en biotine parvient parfois à corriger. Mais il faut éviter toute supplémentation sans demander l’avis d’un vétérinaire équin ou d’un maréchal ferrant.
Il faut à titre préventif commencer par vérifier l’état des pieds d’un cheval chaque jour, qu’il soit au travail ou non, au pré comme au box. De même si l’animal semble fatigué, car son état peut être synonyme d’un problème de ferrure.
L’un des accessoires indispensables dans la trousse de pansage est d’ailleurs le scotch large épais, qui peut aider à renforcer la tenue d’un fer lorsque celui-ci a du jeu. Ce pansement de fortune est destiné à enserrer le fer et le sabot pour en renforcer la tenue pour une courte durée, jusqu’à-ce-qu’un maréchal ferrant puisse se déplacer pour régler définitivement le problème.
L’arrachage des clous peut quant à lui avoir écorché la surface du sabot. Si des morceaux de sabot dépassent, il faut donc prendre une râpe et les éliminer pour assurer un confort minimum au cheval dans le délai.
Si par chance le fer n’est pas égaré, il arrive que le maréchal ferrant puisse le replacer. S’il a disparu, essayez tout de même de le retrouver pour éviter que les clous qui ont pu y rester logés ne blessent malencontreusement un équidé ou une personne. Mais jusqu’à l’intervention d’un professionnel, mieux vaut laisser votre compagnon au repos dans une grange ou un box, pour limiter tout risque de blessure ou développement de boiterie.
N’oubliez pas de faire appel à un maréchal ferrant préventivement toutes les quatre semaines environ. La corne du pied pousse vite (entre 0,5 et près de 2 cm en quatre semaines) et exige à ce titre des soins réguliers. Cela favorise l’accroche des pieds sur le sol et en limite l’usure par rapport à la croissance naturelle du sabot, ce qui compte particulièrement chez les sujets soumis à un travail intense.
Sources :
http://members.tripod.com/
http://www.horsechannel.com/
http://www.youngrider.com/
http://www.behindthebitblog.com/
http://macarcher.blogspot.fr/
http://www.yourhorse.co.uk/
Laisser un commentaire