Obésité et diabète félin : une nouvelle méthode pour maîtriser l’apport alimentaire de nos chats ?
Les chats faisant peu d’exercice présentent un risque important de souffrir d’obésité et de diabète félin. Lors d’une étude menée en 2013, l’influence de la fréquence des repas et de leur concentration en eau sur l’activité physique volontaire des félins a été passée à la loupe.
Dans l’Illinois, dix mâles adultes minces et castrés ont été suivis lors de deux séries d’expériences. Une période d’adaptation de 14 jours a précédé une mesure de l’activité physique durant les 7 jours suivants. Les chats étaient maintenus ensemble puis séparés au moment des repas, le tout avec 16 h d’éclairage quotidien. Une partie des candidats a reçu des aliments secs, l’autre des aliments renfermant 70 % d’eau. La ration était servie en une, deux, trois ou quatre fois suivant les cas.
A l’issue des essais réalisés, il est clairement apparu qu’à valeur énergétique égale de la ration servie, les animaux ayant consommé des aliments humides plusieurs fois par jour se montraient plus actifs que ceux nourris d’aliments secs. Dès lors, une nouvelle approche apparaît pour gérer les problèmes de poids de nos chats.
En dehors de la régulation de l’apport nutritionnel proprement dit et des accessoires de stimulation physique mis à leur disposition, nous pouvons les inciter à se dépenser davantage en augmentant le nombre de portions servies quotidiennement sans pour autant modifier leur quantité globale. La part d’humidité contenue ajoute quant à elle la petite touche secrète supplémentaire.
Enfin, ces travaux ayant mis en évidence une activité plus intense le soir chez les sujets ne mangeant qu’une fois par jour, le fait de morceler la distribution des repas pourrait donc aussi avoir une action bénéfique sur les félins se montrant trop actifs durant la nuit.
Source : http://www.journalofanimalscience.org/
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