Education : apprenez en douceur à votre chat comment vivre à l’intérieur
Habituer un chat à vivre à l’intérieur n’est pas impossible, mais cela requiert quelques recadrages, à commencer par l’enrichissement de l’environnement clos et l’accoutumance à un nouveau mode de vie. Si par nature, un chat n’est pas adepte du changement, il est suffisamment malin pour saisir l’intérêt que peut avoir le confort domestique.
L’apprentissage de l’usage d’un bac à litière est un souci majeur. Si le chat y a déjà eu recours, cette bonne habitude devrait revenir rapidement. En revanche, s’il ne sait rien encore de cet accessoire étrange, une astuce consiste à utiliser deux bacs. L’un est placé près de la porte, l’autre là où il est destiné à se trouver durablement. Ainsi, lorsque le chat voudra aller faire ses besoins, il se dirigera naturellement vers la porte menant au-dehors et l’accès étant barré, il utilisera la seule option qui s’en rapproche dans l’urgence, le bac à litière.
Après quelques jours, l’habitude devrait être prise et il sera alors possible de déplacer progressivement ce bac pour le rapprocher du premier, jusqu’à ce que le chat fasse ses besoins à l’endroit approprié. Une fois les deux bacs réunis avec succès, il est temps d’en ôter un. La méthode utilisée pour apprendre l’usage d’un bac à litière à un chaton donne également de bons résultats. Si cela ne fonctionne pas après une semaine ou deux, il vaut mieux confiner le chat dans une pièce lui permettant d’avoir aisément recours au bac suscité.
Imposer la vie d’intérieur à un félin engage aussi le maître à faire des efforts de son côté. Il faut aller régulièrement solliciter l’animal, lui parler et lui offrir de nouvelles occasions de se dépenser, ce nouveau mode de vie étant moins propice à lui en procurer. C’est là qu’entre en jeu l’enrichissement de l’environnement. Arbre à chat, herbe à chat et jouets sont le nerf de la guerre à ce niveau.
Les jeux proposés peuvent être destinés à se pratiquer seul ou en présence du maître, mais ils doivent varier, de façon à ce que les jours qui se succèdent ne se ressemblent pas. Il ne faut pas oublier que si au-dehors petits insectes, herbes mouvantes et autres rongeurs représentent autant d’occasions pour ce moustachu de se dépenser, une maison est moins riche en «activités spontanées» . L’arbre à chat peut quant à lui être associé à des étagères placées en hauteur à divers endroits de la maison, afin de limiter les risques de voir de belles empreintes de griffes apparaître sur les meubles et favoriser l’observation (de la vie dans la maison comme au-dehors), plus ou moins cachée, qui est comme chacun le sait l’un des passe-temps favoris d’un chat.
Il faut par ailleurs se méfier des fenêtres, qui à l’étage peuvent causer de sérieux accidents s’il chute en tentant de sortir ou dans le « meilleur » des cas lui offrir une occasion de répondre à l’appel de la nature en s’enfuyant. Filets ou moustiquaires peuvent palier cela, mais il faut garder un œil sur la porte, surtout lorsque des invités arrivent. A cette occasion, enfermer quelques minutes le chat dans une pièce ou l’occuper avec un jouet évite de prendre le moindre risque.
Le cocon qu’est la maison va progressivement remplir son rôle rassurant et protecteur, au point que certains chats finissent par aller se cacher dès que la porte s’ouvre. Enfin, si ce doux compagnon accepte de porter un harnais ou peut bénéficier d’un espace sécurisé (balcon équipé d’un filet par exemple), il pourra encore profiter de sorties en pleine nature sous contrôle certes, mais cela lui procurera un bien-être supplémentaire.
Sources :
http://petscouldtalk.blogspot.fr/
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