Comportement : les indicateurs de dominance chez le chien
Certains chiens sont par nature dominants. Ils cherchent en permanence à se maintenir à un niveau élevé de la hiérarchie canine, ce qui peut avoir des conséquences non négligeables sur leur gestion au quotidien lorsque le maître ne sait pas faire respecter son autorité. Il importe donc de reconnaître les signes indicateurs de dominance.
Les plus connus sont le fait de grogner, mordre et se montrer gardien à l’excès, mais l’animal ne cherche pas nécessairement à atteindre le sommet de la pyramide, fort heureusement.
La dominance est rarement soudaine et intense, elle croît généralement au fil des ans. Mieux encore, tant que le chien obtient ce qu’il veut, il peut ne manifester aucun «symptôme». Une nuance importante apparaît lorsque ses exigences sont satisfaites à sa demande plutôt que sur l’initiative pure de son maître. Dès lors, il peut aisément en déduire qu’il dirige la meute et se situer au-dessus de ce dernier dans la hiérarchie. Toutefois, en tant que mâle alpha, il va alors plus fréquemment faire usage de ses dents notamment, une pratique qui n’est pas admissible selon les codes de la vie humaine mais qui va viser à le maintenir en tant que chef de meute.
Les indices qui suivent peuvent indiquer cet état de fait chez le quadrupède, surtout lorsque plusieurs sont régulièrement cumulés :
- réclamation de caresses ou de séances de jeu insistantes en dépit de l’expression du refus du maître
- mendicité
- résistance aux ordres
- persistance à rester là où il lui est interdit d’aller
- recherche d’espaces surélevés pour se coucher et toiser le maître
- hyper-protection du maître à l’approche d’autres personnes
- gémissements à destination du maître sans incitation de la part de ce dernier
- bonds sur les gens ou pattes posées sur eux sans y être invité
- chevauchement de la jambe d’un humain de façon déplacée
- tendance à passer le seuil des portes avant son maître
- marche en laisse devant le maître
- refus de marcher en laisse
- cris de protestation lorsqu’il refuse de faire quelque chose
- mordillement des talons des personnes quittant la pièce alors qu’il ne doit pas en bouger
- refus de laisser toucher sa nourriture
- léchage insistant et ciblé
- mauvaise réaction lorsqu’il est réveillé par quelqu’un
- anxiété de séparation.
Cette liste est longue et pourtant incomplète. Lorsqu’un chien se croit au-dessus de l’Homme, il peut afficher certains de ces comportements par moments et d’autres plus tard. Cela dépend du résultat qu’il espère en retirer. Notons enfin que les chiens les plus intelligents ont une tendance plus forte à contester l’ordre établi par le maître dans la meute que ceux d’intelligence moyenne ou inférieure.
De ce point de vue, il serait d’ailleurs possible de conseiller à un futur maître craignant de manquer d’autorité de se baser, outre le choix de la race, sur ce critère, afin de limiter ses chances de voir la situation lui échapper. Lorsqu’un chien est dominant, il représente un danger potentiel plus important pour son entourage, aussi faut-il mettre en place des règles et au besoin, faire appel aux services d’un éducateur ou d’un comportementaliste canin pour ne pas commettre d’erreur.
Sources :
http://www.dogbreedinfo.com/
http://all4pets.com.au/
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