L’Ocicat, un chat à la robe sauvage
Avec son air de fauve rappelant le Savannah, le Bengal et le Mau égyptien, l’Ocicat est un chat qui ne laisse pas indifférent. Il ressemble beaucoup à l’Ocelot, ce félin sauvage d’Amérique du Sud auquel il doit son nom.
L’Ocicat vient des États-Unis, où il a été créé en 1964 par une éleveuse du Michigan nommée Virginia Daly. En 1965, il a été présenté à la CFA qui l’a reconnu en tant que race un an plus tard. Mais une erreur s’est alors faufilée sournoisement, la CFA le jugeant, à tort, parent de l’Abyssin et de l’American Shorthair.
Cela a brièvement poussé les éleveurs à ajouter du sang d’American Shorthair dans la lignée, ce qui a donné naissance à un animal au corps plus compact et aux couleurs plus variées qu’à l’origine. Virginia Daly a interrompu durant onze ans l’élevage de cette race en dépit de l’intérêt qu’elle suscitait, pour la reprendre en 1987. C’est en 1989 que le premier Ocicat a posé la patte sur le sol français. A l’heure actuelle, il demeure assez rare et méconnu.
C’est un chat de taille moyenne dont le poids peut varier entre 2,5 et 6,5 kilos. Toutes les couleurs d’yeux sont admises. Son pelage est court et orné de taches proches de celles des léopards. L’origine de cette ressemblance reste inconnue. Le plus répandu est le spotted tabby. Sa robe admet désormais douze couleurs, avec une base agouti.
Un entretien hebdomadaire permet à son poil de rester propre et soyeux. Il a rarement besoin d’être lavé. Ses oreilles peuvent être nettoyées avec un mélange constitué à parts égales d’eau tiède et de vinaigre de cidre. Un chiffon doux trempé dans ce mélange permet de retirer en douceur la cire accumulée.
Son caractère ressemble trait pour trait à celui du Siamois. Il est très affectueux et se montre dévoué envers son maître. Il déteste rester seul. Il est vif et joueur, curieux à ses heures et très intelligent. La vie de famille lui plaît, y compris au côté d’enfants respectueux ou de chiens et chats. Cependant, il semble souvent prendre naturellement l’ascendant sur ces deux derniers. Ce félin actif nécessite un grand espace pour s’épanouir et une grande variété de jouets pour se distraire. Il se montre bavard sans être dérangeant, notamment parce-que sa voix douce ne possède pas l’aspect râpeux distinctif de celle du Siamois.
Sources :
http://www.cfainc.org/
http://cattime.com/
http://www.petmd.com/
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