Trouble du comportement alimentaire chez les chats : le PICA
Il arrive qu’un chat soit perturbé au point de souffrir de troubles du comportement. L’un d’entre eux se nomme le PICA. Il ne s’agit pas d’arrachage de poils ou plumes en l’occurrence, n’en déplaise à tous les possesseurs de chiens ou de poules, mais d’un problème lié à l’alimentation.
Chez le chaton, l’expérimentation alimentaire et la coprophagie sont normales jusqu’à deux mois environ. Mais au-delà, la consommation de substances ou objets n’ayant aucune valeur alimentaire doit être prise au sérieux. Les chats siamois semblent y être plus fréquemment sujets que les autres, surtout en ce qui concerne la laine. Il en va de même pour les Birmans et les câbles électriques, ce qui démontre clairement l’existence de certaines prédispositions génétiques.
Le PICA se traduit de différentes façons. Il peut s’agir de téter ou d’ingérer des tissus, des câbles électriques, de la litière ou de terre parfois, bref, tout ce dont un chat n’est pas sensé se nourrir. Ce trouble comportemental présente un problème majeur pour les propriétaires des animaux qui en souffrent. En effet, le côté destructeur les incommode grandement.
Cependant, l’ingestion de substances non alimentaires peut nuire gravement à la santé de leur compagnon, voire l’empoisonner. Les dommages intestinaux sont parfois très graves. L’absorption de végétaux en grande quantité est également un indicateur précieux lorsque cela va au-delà du grignotage occasionnel visant la purge. C’est le cas par exemple de ceux qui ingèrent régulièrement de la litière. Celle-ci provoque peu à peu dans l’organisme des carences vitaminiques ou minérales. Le PICA est donc mortel.
Les causes sont variées. Chez certains, la cause peut être une carence en fibres, une hyperthiroïdie ou un manque d’occasion de jouer et/ou chasser. Cela peut aller de la dépression à différentes formes d’hyper-attachement, tout comme chez les chiens. La mise à disposition d’un os couvert de résidus de viande à mâcher peut contribuer à apaiser les stress et calmer les symptômes.
Des séances de jeu régulières et quotidiennes procurent aussi une bonne alternative. Interdisez l’accès des zones à risques lorsque cela est possible. Les chats d’intérieur sont évidemment les plus touchés par ce syndrome, car ils ont moins de stimulations à leur disposition que ceux ayant accès à l’extérieur, aussi la vigilance est-elle de mise. Si les symptômes sont avérés ou persistent, un avis vétérinaire s’avère utile.
Source : http://www.messybeast.com/
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