L’Anglo-Français, chien de chasse dans l’âme
L’Anglo-Français est une race qui a été obtenue par un mélange de chiens de chasse français et anglais.
Il semble que les premiers croisement ont eu lieu vers le XVI ème siècle, mais ce n’est qu’à la fin du XIX ème siècle que ce chien, capable de travailler sur n’importe quel terrain, a réellement été apprécié pour sa valeur de grand chasseur en meute. Il était aussi utilisé pour la chasse au cerf, chevreuil, sanglier et renard. La majorité des chasseurs actuels pratiquant la grande vénerie (chasse à courre) utilisent l’Anglo-Français.
Il peut vivre une douzaine d’années. Son est élancé, avec des pattes fines et musclées et une tête courte dotée de longues oreilles tombantes. Son pelage ras n’exige qu’un brossage hebdomadaire.
Divers croisements ont permis d’obtenir cette race. Il existe donc plusieurs Anglo français, qui diffèrent seulement par la taille et la couleur de la robe :
- le grand Anglo-Français, qui est le fruit d’un croisement de Poitevin, Gascon saintongeois et Foxhound; il atteint 60 à 70 cm de haut pour 30 à 35 kilos
- le grand Anglo-Français tricolore, celui qui a sans doute le plus de sang anglais et reste dans les mêmes proportions que le précédent
- le grand Anglais-Français blanc et orange, qui est le résultat du croisement entre le Billy et le Foxhound. Il a pratiquement disparu de nos jours
- le grand Anglo-Français de petite vénerie, une création récente dont le fruit est le mélange entre le Harrier, le Poitevin, le porcelaine, le petit Gascon saintongeois et le petit bleu de Gascogne ; au départ, il a reçu l’appellation de petit Anglo-Français avant d’avoir son nom actuel en 1978 ; il mesure 54 à 56 cm pour un poids de 16 à 19 kilos.
Ce chien est un passionné de chasse. Energique, résistant, puissant, rapide, il est combatif et ne recule devant rien. Très polyvalent, il s’adapte à tous les terrains. Son éducation doit être ferme. Il est obéissant mais timide, et ne pose aucune difficulté auprès d’enfants ou d’autres animaux (du moins ceux ne pouvant pas être assimilés à du gibier). Il a besoin de grands espaces pour s’ébattre. Ce chien de meute peut vivre en chenil, à condition que celui-ci soit spacieux, afin que chacun ait son propre territoire. Il lui faut également de longues promenades quotidiennes durant lesquelles il pourra se défouler. La vie en appartement n’est pas faite pour lui, d’autant plus que son histoire de chien de meute en fait un animal très bruyant.
L’avis de Boubou : ce chien a un grand besoin d’accomplir son devoir de chasseur. Pas question de l’avoir si on ne pratique pas la chasse, car ce serait pour lui un sacrilège. Son éducation devra être faite dès son plus jeune âge, et son maître devra se montrer ferme et patient. Il devra être constant et régulier dans son travail. Il prend un réel plaisir à faire plaisir à son maître, même si son obéissance est difficile à obtenir. Patience et détermination sont les mots clefs de la réussite avec lui. Côté santé, les oreilles devront être surveillées et son poil brossé régulièrement.
Sources :
« Encyclopédie du chien » , Royal Canin
http://ckenb.blogspot.fr/
http://www.dogwallpapers.net/
http://dogs-and-puppies.com/
http://www.carealotpets.com/
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