Les parasites externes chez le rat de compagnie : poux, acariens, gale et puces
Nos rats de compagnie peuvent être les hôtes de deux types de parasites particulièrement dangereux pour leur santé : les poux, et les mites de fourrure. Ce ne sont pas les seuls dont ils soient victimes, car les puces, les vers et la gale peuvent aussi les infecter, mais cela est moins fréquent.
Il faut inspecter régulièrement la cage de nos rats pour vérifier s’il y en a, car même avec une hygiène irréprochable, une infestation survient toujours soudainement. Il semble que ces parasites soient présents en permanence dans l’environnement et ne s’attaquent à nos rongeurs que lorsqu’ils sont plus faibles, c’est à dire stressés, vieux, malades, etc. C’est pourquoi dans un même groupe, un animal peut être atteint et pas les autres. Néanmoins, il vaut mieux traiter tout le groupe de façon préventive. Ma rate Curly a par exemple subi une infestation de poux peu avant de mourir. A ce titre, il s’agit d’un excellent indice sur l’état de santé de nos compagnons. Il semble d’ailleurs que l’organisme des rats en bonne santé parvienne à s’immuniser contre ces parasites, développant des défenses naturelles. Couper la pointe des griffes peut accélérer la guérison, pour ne pas que votre rongeur s’irrite davantage s’il se gratte.
Qu’il s’agisse de poux ou de d’acariens, les symptômes sont les mêmes :
- croûtes au niveau du cou, de la nuque, des épaules et du menton, avec parfois des écorchures sur les flancs
- grattage fréquent
- plaies infectées
- alopécie (perte de poils localisée)
- dermatite.
Les acariens de la fourrure sont des parasites microscopiques, aussi n’en voit-on que les symptômes. On ne traite en général que le sujet infesté. Ils touchent principalement le bord des oreilles, la queue, le nez, et parfois les pattes et les parties génitales. On note tout d’abord de petites croûtes et des lésions superficielles minimes, avec une fourrure irrégulière. C’est l’animal lui-même qui les cause en se grattant, aussi est-il fréquent que les propriétaires confondent cela avec des blessures de combat avec des congénères. Le recours à l’Ivermectine est préféré à toute autre solution, car on ne peut effectuer aucun test fiable pour s’assurer de la présence d’acariens. Si le traitement échoue, le vétérinaire envisage alors d’autres pistes.
Les acariens de la gale sont quant à eux assez symptomatiques. Ils s’attaquent à toutes les zones du corps les plus dépourvues de poils, comme les acariens précédents, à commencer par les oreilles. Mon premier rat, Cumcum, en a fait les frais il y a une douzaine d’années, et c’était assez spectaculaire. Des sortes de petits boutons apparaissent d’abord. Ils causent de sérieuses démangeaisons, dont l’animal se gratte intensément, et les perce. Or, il ne faut surtout pas y toucher. En effet, cela ne fait qu’étendre davantage la zone touchée et rendre le rat encore plus contagieux pour ses congénères. Il faut donc isoler le malade et surveiller les autres durant le traitement. Cumcum était si atteint que le vétérinaire avait photographié ses oreilles pour illustrer ses archives à l’époque. Hélas je n’en ai conservé aucune image. C’est là encore un traitement avec de l’Ivermectine qui est venu à bout du problème.
Les puces du rat existent, mais sont excessivement rares. En cas de morsure, la probabilité d’une morsure de puce de chat ou de chien est en général la meilleure piste à suivre alors. Il existe différents traitements suivant les parasites incriminés, comme Stronghold par exemple, et il est actuellement possible de trouver en animalerie des produits relativement efficaces contenant de l’Ivermectine.
Sources :
http://www.animalhospitals-usa.com/
http://www.peteducation.com/
http://www.fancy-rats.co.uk/
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