Le bombyx du chêne, bombyx du genêt ou minime à bandes jaunes (Lasiocampa quercus)
Le bombyx du chêne, bombyx du genêt ou minime à bandes jaunes (Lasiocampa quercus) est un papillon vivant dans les clairières et les zones marécageuses. Il est présent en Afrique du Nord, en Asie Mineure, dans les île Canaries, le Caucase, l’Europe et la Russie.
Il mesure entre 4,5 et 7,5 cm. Le mâle est roux à châtain foncé avec une ligne jaune située environ aux deux-tiers des ailes antérieures. Un point rond de couleur blanche est visible sur celles-ci.
Son thorax et son abdomen sont couverts de poils châtains donnant l’illusion qu’il est paré de fourrure ou d’un velours luisant (voir photos). La femelle est légèrement plus grande, avec des poils plus dorés. Sa coloration de base est de l’ordre du châtain clair, voire de l’ocre, avec des lignes moins visibles.
Chaque année, il se manifeste dans nos jardins entre juin et septembre. Chaque femelle pond une seule fois, ne donnant naissance qu’à une nouvelle génération au cours de sa vie. Les oeufs sont pareils à de petites graines rondes et brunes que la femelle pond en vol et qui viennent se déposer sur le sol.
Chacun libère ensuite une petite chenille qui va grandir et muer, jusqu’à devenir noire et tachetée de jaune, atteignant 8 cm. Des poils sombres sont visibles le long de son corps, formant des masses relativement denses, soulignées par une ligne blanche qui s’estompe au fil de la croissance.
En dépit de son nom, ce lépidoptère n’a rien de commun avec le chêne (puisque cet arbre ne l’abrite pas), à l’exception peut-être de la chrysalide que forme la chenille pour devenir papillon. En effet, cette enveloppe protectrice sombre et arrondie ressemble à un gland.
Il est pour ainsi dire à la fois diurne et nocturne, puisque pour les femelles, qui vivent la nuit, le soir est porteur d’espoir, leur permettant d’émettre des phéromones pour lancer un appel destinés aux mâles, ces derniers venant chercher l’amour durant la journée, parfois de très loin, seul le premier arrivé pouvant s’accoupler. Avec le minime à bandes jaunes, le soleil a donc rendez-vous avec la lune.
A l’image du papillon comète de Madagascar, ce papillon est incapable de se nourrir une fois adulte. Son espérance de vie se limite donc alors à ce que les réserves énergétiques constituées avant sa transformation lui ont permis de capitaliser. C’est pourquoi la chenille consomme avidement des feuille de ronce, genêt, saule ou hêtre notamment.
Source : angelk
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