Les problèmes de comportement liés à la communication entre maîtres et chiens
Chez les chiens comme chez les chiots, nombreux sont les problèmes de comportement engendrés par ce qui se nomme « l’anxiété de la séparation« .
Le fait d’aboyer, creuser ou mordre découle en revanche souvent d’un problème de communication, c’est à dire d’une incompréhension entre nos chiens et nous. En effet, lorsque nos compagnons ne reçoivent pas de message clair quant à ce que nous attendons d’eux, ils vont réagir instinctivement avant tout, sans chercher à adapter leur comportement. Dès lors, il y a de fortes chances pour qu’ils n’agissent pas conformément à nos attentes.
C’est en débutant l’éducation canine le plus tôt possible que l’obéissance s’apprend. Mais ce que nous savons moins, c’est que cela permet aussi d’une part de corriger les problèmes existant, d’autre part d’éviter ceux à venir. Dès l’adoption d’un chien, qu’il ait quelques mois ou quelques années, les premiers exercices doivent donc impérativement commencer.
Sous une forme ludique, nos chiens apprennent très rapidement en général, surtout lorsqu’ils prennent conscience de la satisfaction de cela nous procure et des félicitations qu’ils en retirent. Il en va de même pour les règles de vie, qui doivent être inculquées dès le début, afin de poser les jalons solides d’une vie domestique basée sur des repaires stables.
Il faut donc toujours veiller à mettre en place des règles invariables établissant ce qui est acceptable et inacceptable, afin que ce qui est interdit aujourd’hui ne soit pas autorisé demain, au risque de produire le cas de figure précité, à savoir brouiller la compréhension entre chien et maître.
A chaque constat d’un comportement toléré, il faut ainsi valider la bonne action de nos chiens par des félicitations et à l’inverse, réagir lorsqu’il se comporte mal en dépit des règles qu’il connaît. Souvent, un agissement inapproprié est lié à un ou plusieurs déclencheurs qu’il faut identifier pour qu’il ne se reproduise pas.
Hélas, nous encourageons parfois malgré nous nos compagnons. C’est ce qui se produit lorsqu’ils aboient au-dehors, si nous allons ouvrir la porte et les appeler, leur donnant involontairement l’aval de recommencer les fois suivantes au lieu de les ignorer jusqu’à ce qu’ils se calment enfin.
L’éducation ne doit pas être perçue comme une contrainte, quelle que soit la taille de nos chiens, mais comme un outil visant à faciliter nos relations et notre vie communes.
Source : angelk
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