Le Braque de Weimar, quand le fantôme gris hante notre foyer
L’origine du Braque de Weimar est assez controversée. Certains estiment qu’il descend des chiens gris qui composaient les meutes royales de Saint Louis, et qu’il est donc d’origine française. A l’inverse, d’autres affirmes qu’il est issu des chiens courants gris germaniques, qui étaient élevé à la cour du duc de Weimar, qui l’employait comme limier.
Pour améliorer la race, des croisements ont été opérés avec des chiens d’Oysel, une race disparue aujourd’hui. Depuis le XX ème siècle, une espèce à poil long est apparue mais elle n’est pas très répandue encore. Etant élevé sans croisement depuis plus de cent ans, le Braque de Weimar serait la race de chien d’arrêt allemande la plus ancienne.
Le club du weimaraner a été fondé en 1925. Ce chien a pris ses quartiers aux Etat-Unis, où il a été nommé « le fantôme gris » . La race est en vogue depuis 1950, gagnant sa place en tant que chien de chasse, de garde ou de compagnie.
Il peut vivre jusqu’à 10 ou 14 ans. C’est un chien de travail athlétique, avec une tête de taille moyenne. Le mâle pèse entre 30 et 40 kilos pour 59 à 70 cm et la femelle entre 25 à 35 kilos pour 57 à 65 cm. Ses yeux peuvent être gris, gris-bleus ou légèrement ambrés. Ses oreilles sont implantées assez haut sur le crâne et retombent sur les côtés de la tête, une truffe grise trônant au bout de son museau. Son pelage court et plus rarement long peut revêtir tous les tons de gris d’après le standard. Un brossage hebdomadaire suffit.
Il a un flair remarquable. Excellent chasseur, il était autrefois utilisé comme chien courant, avant de devenir un chien d’arrêt. De nos jours il intervient aussi pour rechercher le gibier blessé, car il aime pister à l’odeur, même si certains le trouvent un peu lent pour la recherche. Il se montre aussi un excellent gardien et un compagnon affectueux, y compris auprès des enfants. La présence de petits animaux de compagnie tels que les rongeurs est totalement contre-indiquée dans son foyer, pour éviter de réveiller l’instinct de chasse présent chez lui à fleur de peau.
Dès son plus jeune âge, il nécessite une éducation ferme, donnée par un maître sachant s’imposer sans violence en tant que chef de meute. Cette formation lui permettra aussi de comprendre à terme ce que l’on attend de lui, une bonne communication étant essentielle à son bien-être.
Sa socialisation doit viser la plus large expérience possible (présence d’inconnus, bruits urbains, enfants qui crient,etc) car si par malchance il développe une crainte vis à vis de quelqu’un ou quelque chose, cela risque fort de bloquer son apprentissage de façon définitive par la suite. En effet, il a beaucoup de mal à passer outre une expérience négative intense.
L’avis de Boubou : ce chien est un grand amoureux de son maître. Il ne supporte pas la solitude et a besoin d’une présence régulière. Très nerveux, il lui faut un maître calme et autoritaire, qui aime les grandes promenades. Il craint le froid. Il faut surveiller souvent ses oreilles, qui sont aussi fragiles que sensibles aux changements de température. Il a besoin de grands espaces et d’activité pour être équilibré.
Source : Encyclopédie du chien, Royal Canin.
Laisser un commentaire