L’Orpington, une poule hybride de charme
L’Orpington est une poule née dans le Kent, en Angleterre. William Cook d’Orpington l’y a créée avant de lui donner son nom. Il est mort en 1904, alors que la race commençait à rencontrer un certain succès.
La poule pèse 3,6 kilos et le coq 4,5 environ. Son corps est compact, avec une masse duveteuse à l’arrière ainsi qu’une crête et des oreillons rouges. Il n’y a pas de plumes sur les pattes, à l’exception de celles des sujets destinés aux expositions. Plusieurs couleurs sont admises par le standard. Les yeux et les jambes sont foncés chez les variétés sombres tandis que chez les plus claires, les yeux sont rouges et les pattes blanches. L’Orpington noire, hybride issue du croisement entre la Minorca, la Plymouth Rock et la Langshan, a été la première à être développée en 1886 par son créateur (cf photo ci-dessous à droite).
Suite à l’ajout du sang de Leghorn blanche, noire de Hambourg et Dorking White, des sujets blancs sont apparus en 1889. Devant l’impopularité de ceux-ci, un plumage fauve a été mis au point (cf photo ci-dessus à gauche), puis un bleu (voir photo à la fin de ce sujet). Les poules bleues et les noires sont les plus grandes, les fauves et les blanches étant sensiblement plus petites. A ce jour, plus d’une vingtaine de couleurs ont été obtenues, certaines variations étant naines, comme la chocolat par exemple.
Si à l’origine, cette poule était élevée pour sa chair et ses oeufs, ce sont avant tout ses qualités ornementales qui suscitent son attrait aujourd’hui. Elle est devenue l’une des vedettes des expositions avicoles, les croisements opérés ayant contribué à augmenter le volume de son plumage et accentuer ses particularités, comme sa grande taille (plus de deux fois le poids de la Bantam) et sa docilité. D’aucuns estiment d’ailleurs que ces croisements ont été excessifs, car ils ont également gommé nombre des caractéristiques d’origine.
Elle pond à raison de trois oeufs par semaine environ. Leur coquille est jaunâtre chez les grandes et brun-rosé chez les naines. D’une variété à l’autre, la productivité peut aller de 160 à 200 pour les meilleures pondeuses. C’est aussi une race calme et familière, qui supporte assez bien les petits espace mais apprécie davantage la liberté, une qualité qui favorise l’exercice et compense son grand appétit. Son plumage fourni lui permet de résister au froid en hiver. L’Orpington est en général aussi bonne couveuse que mère et sa faible envergure autorise la mise en place d’une clôture de faible hauteur. Elle est assez répandue en élevage.
Sources :
http://www.unitedorpingtonclub.com/
https://www.omlet.co.uk/
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