Aquariophilie : manque d’appétit, quand faut-il s’inquiéter ?
L’aquarium est souvent perçu comme un havre de paix où différentes espèces évoluent paisiblement les unes auprès des autres. Mais dans la réalité, il est fréquent que des perturbations se produisent. Ainsi, les poissons peuvent manquer d’appétit.
Lorsque cela demeure occasionnel, il n’y a généralement pas lieu de s’inquiéter. Toutefois, il faut se montrer attentif à l’impact que cela pourrait avoir sur leur santé. La perte d’appétit rime souvent avec un changement de comportement. Un animal qui cesse d’interagir avec ses comparses habituels, qui se cache au lieu de s’afficher comme de coutume, doit éveiller la suspicion.
Il faut commencer par surveiller si ses flancs se creusent, si son aspect devient plus terne, si ses nageoires sont intactes. Quelques minutes d’observation quotidiennes suffisent pour ainsi dire à prendre la température des occupants du bac. C’est justement lors de la distribution de nourriture que cette entreprise est la plus probante, le repas étant un passage obligé de tout poisson en bonne santé.
Certaines espèces se montrent plus capricieuses que d’autres pour s’alimenter. Il est souvent nécessaire de varier l’apport, afin de stimuler leur appétit. C’est la raison pour laquelle outres les flocons et aliments en paillettes, le commerce spécialisé propose un large choix de proies vivantes, surgelées ou sous vide, mais aussi de végétaux, auxquels viennent parfois s’ajouter concombres et autres morceaux de courgette.
Si une stimulation alimentaire ne suffit pas, il faut se pencher du côté des rapports au sein de la communauté formée, certains pouvant prendre l’ascendant sur d’autres et leur freiner l’accès à la nourriture. Si aucun rapport de force (souvent lié à la défense du territoire) n’est observable, il est probable que la santé est en cause. Il faut alors isoler et traiter sans tarder les sujets atteints. Enfin, les sujets capturés à l’état sauvage ont souvent du mal à s’acclimater.
Entre le voyage, le stress, le choc thermique parfois subi à plusieurs reprises jusqu’au bac de destination, et le régime alimentaire imposé par la captivité, il est parfois extrêmement difficile de trouver l’origine exacte du problème. C’est pourquoi les sujets issus de l’élevage sont toujours recommandés en priorité.
Source : angelk
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