L’Astrild ondulé, ou Estrilda astrild
L’Astrild ondulé, ou Estrilda astrild, est un Estrildidé qui appartient à la famille des Passeriformes. Il est originaire d’Afrique sub-saharienne. On le rencontre en Namibie, mais aussi en Guinée, Ethiopie et Afrique du sud. Il mesure 11 cm, pèse environ 9 g et peut vivre près de 8 ans.
Le haut de son corps est brun, ainsi que ses ailes et sa queue. Ses joues et sa gorge sont blanc cassé. Son bec épais est rouge, tout comme son masque qui s’étire en pointe derrière les yeux. Le dimorphisme sexuel est visible sans difficulté, puisque la femelle ne porte qu’une petite marque rouge-brun sur le bas du ventre, tandis que cette couleur ombre tout celui de son partenaire.
Dans son milieu naturel, il vit dans les hautes herbes, terrains agricoles à l’abandon et jardins, en colonies d’une trentaine d’individus. Il se nourrit de graines, fleurs, herbes, ainsi que de fruits (figues du Ficus sycomorus) et d’insectes. Le nid est construit par le mâle. Il est en forme de poire, pourvu d’un couloir d’accès tubulaire qui mène à la chambre de ponte que la femelle tapisse de plumes et d’herbes fines.
Il se reproduit toute l’année sans interruption. La ponte compte entre 4 et 6 oeufs en moyenne, avec un maximum de 9. Les deux parents les couvent pendant 11 à 12 jours puis les nourrissent. Les oisillons quittent le nid entre 17 et 21 jours mais sont encore dépendants quelques jours supplémentaires. Leur plumage est définitif à quatre mois.
Il est plus prolifique entre l’âge d’1 et 5 ans. C’est un oiseau qui peut vivre en cage à l’intérieur l’hiver, mais mérite de bénéficier d’une volière à l’appel des beaux jours. Un mélange de graines pour oiseaux exotiques, des fruits, des légumes et des graines germées constituent son menu en captivité. On peut former un petit groupe en volière, mais il vaut mieux séparer les couples pour la reproduction.
L’Astrild ondulé n’est pas menacé, aussi fait-il l’objet de préoccupations mineures en ce qui concerne sa survie à l’état sauvage (cf liste rouge UICN 2008). A l’état sauvage, ses deux prédateurs sont Lanius collaris et mantids pour les adultes, tandis que les jeunes sont la proie du Lamprolophis fulginosus.
Sources :
http://www.biodiversityexplorer.org/
http://inpn.mnhn.fr/
http://www.birdcare.com.au/
Laisser un commentaire