Origines et bases du comportement alimentaire des chats
Les chats sont des animaux exclusivement carnivores. Cela signifie qu’ils doivent manger des chairs d’origine animale pour rester en bonne santé tout au long de leur vie. Cette « dépendance » s’explique par leur évolution en tant que prédateurs. Lorsqu’ils vivent loin du confort domestique, ils se nourrissent comme le faisaient leurs ancêtres, de petites proies.
Dans la nature, ils peuvent manger environ une dizaine de ces créatures en une seule journée. Mais dans le cadre d’une vie d’animaux de compagnie, cela varie, car chaque maître nourrit son chat à sa façon. Cela donne d’ailleurs parfois lieu à des troubles du comportement liés aux habitudes alimentaires.
A l’état sauvage, les félins sont purement opportunistes. Le choix de leurs proies évolue en fonction de la zone géographique dans laquelle ils se trouvent ou des variations saisonnières.
Pour un félin sauvage, le petits mammifères tels que les souris, rats et jeunes lapins composent 75 % du régime alimentaire.
Le comportement alimentaire comprend deux phases :
- une phase appétitive, qui consiste à chasser, capturer et tuer des proies (cf photo à la fin de cet article).
- une phase consommatoire, qui est celle au cours de laquelle les proies sont dévorées (cf photo ci-contre à droite).
Ce concept peut aussi s’appliquer aux chats de compagnie, même si les occasions de chasser et capturer leur nourriture sont plus rares.
En effet, la phase appétitive se réduit souvent pour les chats d’intérieur à faire de la mendicité en harcelant leur maître, ou à rechercher des restes de nourriture, quitte à les voler sur la table. La phase consommatoire est caractérisée chez eux par le fait de mâcher des croquettes ou d’avaler le contenu d’une boîte.
La différence majeure avec les spécimens sauvages réside dans ce manque d’opportunités de se livrer à toute la gamme de comportements propres à leur espèce. Manger des plantes est normal en captivité, car dans la nature ils mangent occasionnellement de l’herbe. Ils en retirent ainsi des fibres de cellulose qui facilitent leur digestion. Les sujets vivant en intérieur essaient simplement de satisfaire ce besoin. Leur fournir une source végétale atitrée règle généralement ce problème. On trouve en effet de « l’herbe à chat » dans la grande distribution et les magasins spécialisés. Il convient aussi de placer hors de leur portée les plantes toxiques.
Source : http://www.petplace.com/
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