La Bantam de Pékin, une poule naine au grand charme
La Bantam de Pékin est une poule de petite taille, comme l’indique le mot « bantam », qui signifie naine en Anglais. Elle conserve jalousement le mystère de ses origines.
Si d’aucuns s’accordent à dire qu’elle aurait été dérobée au sein de la collection privée de l’Empereur de Chine, à Pékin, au XIX ème siècle, d’autres prétendent qu’elle aurait été offerte en cadeau à la reine Victoria, au début de l’Ere victorienne.
Les oiseaux issus de cette souche auraient ensuite été élevés par les éleveurs au Royaume Uni, en les croisant avec d’autres races naines jusqu’à aboutir à la Bantam de Pékin que nous connaissons aujourd’hui.
Son plumage à queue courte recouvre aussi l’intégralité de ses pattes. Il peut être lisse (cf photo ci-contre à droite) ou frisé (cf photo ci-dessous à gauche). Sa queue est courte, ce qui confère à sa silhouette un aspect arrondi semblable à celui d’une boule de plumes. Millefleur, Coucou, Caillouté, Porcelaine, Silver Partridge, Mottled, Gold Partridge, noir, blanche, fauve, gris perle, bleu ou rouge, les coloris sont nombreux, un large choix permettant de satisfaire les amateurs les plus difficiles.
De petite taille (22 à 30 cm de haut tête comprise), compacte et courte sur pattes, elle convient parfaitement à un poulailler urbain de faible volume. La poule pèse entre 700 et 800 g, le coq entre 750 et 850. La crête du mâle est plus proéminente en-dehors de l’écart de poids.
Elle peut s’intégrer au sein d’un groupe d’oiseaux de plus grande taille, mais il faut surveiller que son intégration se passe sans encombre durant les premiers jours. En effet, elle peut être rejetée si elle est introduite en dernier dans le poulailler, mais aussi se montrer agressive envers les nouveaux venus pour défendre son territoire et son groupe déjà formé si une rivale est ajoutée.
Vive et active, c’est une poule très appréciée en basse-cour. C’est l’une des plus jolies, familières et douces des races de volaille. Elle apprécie la compagnie des humains et se laisse facilement apprivoiser, ce qui explique son succès comme animal de compagnie, outre son attrait comme oiseau d’ornement. A la différence de la plupart de ses congénères, elle ne remet pas en question l’état des plates-bandes de fleurs ou celui d’une pelouse entretenue. Certaines ont même le privilège de vivre dans une maison, auprès de leur propriétaire.
Productive, elle pond jusqu’à 250 œufs par an. Elle possède de grandes qualités lorsque vient le moment de couver, mais sa taille modeste ne lui permet pas d’en incuber un grand nombre simultanément. Le coq Bantam de Pékin participe quant à lui à l’éducation des poussins. C’est une race parfois bruyante, compensant sans doute la taille par le volume sonore, un critère à envisager lorsque des voisins sont proches, même si certains sujets sont plus calmes que d’autres.
C’est une race robuste, relativement résistante à la plupart des maux qui touchent habituellement son espèce. Elle doit disposer d’un espace sec, car un sol boueux est très inconfortable pour elle, rendant ses déplacements pénibles étant donné son profil de petit bolide surbaissé. De plus, les plumes de ses pattes peuvent alors former des agrégats douloureux sous les pattes au contact de la terre. Légère en dépit de son côté pompon de plumes, il faut prévoir de tailler ses ailes si le poulailler n’est pas couvert, bien qu’elle s’élève maladroitement dans les airs.
Sources :
http://www.perfectpekins.co.uk/
http://www.pekinbantam.co.uk/
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