Lapin en liberté dans une maison, la sécurité prime
Lorsqu’un lapin est amené à évoluer librement dans une maison, il est primordial d’adapter cette dernière pour la mettre à l’épreuve de ce gentil lagomorphe, pour sa sécurité comme pour préserver l’esthétique globale de notre intérieur. Quelle que soit l’approche choisie, il ne faut jamais le laisser sans surveillance lorsqu’il se promène.
Cela passe par plusieurs mesures de précaution. La première et sans doute la plus urgente concerne les fils électriques. Dans toutes les maisons, ces derniers pendent des meubles et traînent sur le sol. Certes, ils sont recouverts de caoutchouc, mais ce matériau n’offre aucune résistance face aux quenottes de nos amis à grandes oreilles, entraînant de sérieuses électrocutions pouvant causer leur mort. Pour les gommer de la carte de leurs objectifs, il faut donc les masquer sous des gaines en plastique ou des tubes en PVC, disponibles dans la plupart des magasins de bricolage.
Les meubles sont en général le second point d’attaque. Le bois est le matériau rêvé pour ronger. Or, tout un chacun ne tient pas à customiser son intérieur en le confiant à un animal, si créatif soit-il. Le bois qui les compose pose aussi problème car certains il peut s’agir d’une essence toxique, ayant fait l’objet d’un traitement avec des pesticides, de la peinture ou du vernis, qui constituent autant de possibilités de nuire à leur santé.
Viennent ensuite les plantes d’intérieur (souvent toxiques), les produits ménagers accessibles, le contenu des corbeilles à papiers et poubelles. Les plus audacieux vont jusqu’à escalader le mobilier ou sauter en hauteur, certains allant jusqu’à atteindre plus d’1,20 m de haut. Ils risquent alors une mauvaise chute, sans compter les portes et fenêtres ouvertes, qui peuvent coincer une patte en cas de courant d’air, ou donner accès à l’extérieur en cas d’ouverture accidentelle, ce qui est plus dangereux encore pour les personnes vivant à l’étage dans un appartement.
Mais les précautions à prendre ne s’arrêtent pas là. Les lapins étant très curieux et appréciant le confort de tout ce qui peut ressembler à un terrier, ils vont établir leur quartier général sous un lit, une armoire, sur une étagère, voire dans le coffre d’un clic-clac. Il faut donc rapidement repérer la zone choisie afin de prendre les mesures qui s’imposent, à savoir lui en interdire l’accès, si sa sécurité et/ou l’intégrité de l’objet visé sont menacées, ou l’aménager pour le rendre praticable et facile d’entretien.
Tapis et moquettes font souvent aussi les frais de ces amateurs de galeries souterraines, qui n’ont de cesse d’essayer de creuser le plus long terrier jamais vu de mémoire de lapin. Or, étant donné que rares sont les maîtres disposés à satisfaire ce penchant au mépris de leurs revêtements de sol, il faut en général faire le choix d’éliminer ces éléments du décor.
A défaut, une autre solution existe, qui offre l’avantage d’éviter toutes les modifications précitées. Elle consiste à mettre en place un enclos démontable. Le commerce en propose de différentes tailles, souvent modulables, ce qui permet d’adapter l’espace récréatif de l’animal aux dimensions souhaitées, tout en épargnant ce qui doit l’être. La sécurité doit être une priorité et définir un périmètre fermé est souvent le meilleur moyen d’y parvenir.
Source : angelk
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