Les aspects méconnus du comportement des hamsters
Les hamsters ont un mode de vie bien rôdé, de nombreuses habitudes qui permettent à leur maître de s’assurer qu’ils vont bien. Lorsqu’ils vivent à nos côtés, en dépit d’être le fruit d’un élevage, ils demeurent très attachés à certaines pratiques, parfois méconnues, héritées de leur ancêtres sauvages.
Leur nombre ne cesse de croître dans nos foyers. Ne serait-ce qu’entre 2001 et 2006, il est passé de 900000 à 1250000. Mais en dépit de la popularité de ces petites bêtes, force est de constater que nous savons en réalité bien peu de choses sur leur comportement normal. Notre vision de leur monde se limite grossièrement à de grosses joues remplies de nourriture, une manie compulsive de stocker les aliments et une tendance à dormir toute la journée. Or, les hamsters sont bien plus complexes que cela.
Pour commencer, fidèles à leurs origines, ils adorent creuser des galeries. Ils rongent souvent, afin d’user leurs dents qui poussent en permanence. Lorsqu’ils « goûtent » ce qu’ils trouvent, il s’agit avant tout pour eux d’un moyen d’identification, souvent interprété à tort par leur maître comme une agression lorsque ce test gustatif concerne ses doigts.
Leur territoire revêt également une grande importance. Pour le délimiter, ils déposent des marques odorantes à l’attention des visiteurs envisageant de s’y installer. Celles-ci sont indétectables par l’Homme, ne causant par conséquent aucune nuisance au quotidien.
Dans nos maisons, lorsqu’ils s’ennuient, ils sèment la pagaille dans leur litière, un symptôme visible difficile à ignorer.
Leurs petits yeux d’animaux nocturnes témoignent de l’importance mineure de la vision chez eux, contrairement à l’ouïe, au toucher et au sens olfactif. C’est notamment la raison pour laquelle les morsures sont fréquentes, plus encore que chez les autres rongeurs.
Les hamsters syriens peuvent hiberner par temps froid, après avoir amoncelé des provisions de nourriture, tandis que les hamsters sybériens se plongent dans une sorte de torpeur. Mais ce comportement n’intervient que si la température descend au-dessous de 8 °C, ce qui a peu de chances de se produire dans nos maisons. Mais l’hibernation est chez eux une alternance de deux ou trois jours de sommeil avec des phases d’éveil durant lesquelles ils s’activent comme de coutume.
Les scientifiques ont à ce propos noté que les hamsters les plus vieux entamaient leur hibernation plus tôt et dormaient plus longtemps que les plus jeunes. Les hamsters chinois ne sont pas du tout taillés pour supporter les basses températures. Dans une habitation chauffée normalement, les hamsters ne marquent pas de phase de repos particulière durant l’hiver. Dans le cas contraire, il est préférable de consulter un vétérinaire pour s’assurer que cela ne cache pas un problème de santé annexe.
Enfin, ces rongeurs sont très actifs durant leur temps d’éveil. Ils peuvent parcourir jusqu’à 8 km en une seule journée, ce qui remet très largement en cause l’espace restreint qui leur est proposé par les fabricants.
Sources :
« Behavior of Exotic Pets », Valarie V. Tynes
http://mysite.verizon.net/
http://www.valleyveterinarygroup.com/
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