L’American Wirehair, Américain à poils courts ou Américain à poils durs

Aussi appelé Américain à poils courts ou Américain à poils durs, l’American Wirehair tient ses origines des États-Unis, plus précisément de Verona, dans l’état de New York. La race est issue à la base d’une mutation du génome d’un chaton venant d’une portée d’American Shorthair née en 1966, et elle est reconnue en Amérique du Nord depuis 1978 seulement. Elle est arrivée quelques années plus tôt en Europe, en 1972 exactement.

La tête est carrée, avec des joues et des pommettes particulièrement proéminentes chez le mâle. L’American Wirehair a de grands yeux ronds, bien écartés l’un de l’autre. De plus, il possède un cou relativement court, qui accentue l’impression de grandeur des globes oculaires.

Il a des poils courts et légèrement rêches et crépus au toucher, qu’un brossage hebdomadaire suffit par ailleurs à entretenir. En ce qui concerne les standards de couleurs « acceptés » pour la catégorisation de nos matous, toutes sont reconnues sauf trois : lilas, colourpoint et chocolat. C’est un chat qui rencontrera peu de soucis de santé au cours de sa vie, ayant un système immunitaire et une ossature relativement solides.

En plus de cela, il a la particularité de pouvoir être marié avec les British Shorthair ou les American Shorthair, sans pour autant que les chatons soient reclassés dans les races précédemment citées. Cela permet également de perpétuer la race American Wirehair, qui est malheureusement très peu représentée aujourd’hui, que ce soit en Europe ou en Amérique du Nord. Les deux races les plus proches sont en revanche beaucoup plus communes.

L’American Wirehair est un chat qui a besoin de se dépenser au cours de la journée et est très sociable avec ses congénères comme les autres espèces d’animaux. Il est très actif et va toujours chercher le jeu. Par ailleurs, c’est un chat affectueux et très tendre avec ses maîtres, un bonheur pour les adeptes de cocooning. Il a très bon caractère et se pliera normalement sans trop de résistance à l’autorité « parentale ».

Source : swapmagic