Quelle attitude adopter pour aborder des chevaux dans un pré ?
Lorsque vient le moment d’aller chercher un cheval vivant en groupe dans un pré, il est parfois difficile de parvenir à ses fins. Entre hésitation et inexpérience, la marge est telle qu’un équidé audacieux a tôt fait de profiter de la situation.
Curieux, un premier vient voir de près ce qui se passe, puis un second, puis tous les autres, se demandant à leur tour ce qui intrigue tant les premiers, au point que par manque d’habitude, il est possible de se sentir très mal à l’aise face à tous ces quadrupèdes de 500 kilos qui regardent de haut, reniflent le nouveau venu ou le poussent avec leur gros museau pour lui demander ce qu’il fait là, quitte à le pincer s’il ne réagit pas.
Dans ce cas, adopter une attitude passive en ignorant leur présence suffit généralement. Les chevaux captifs font preuve d’audace parce-qu’ils sont apprivoisés, mais aussi parce-qu’ils reçoivent souvent une friandise des visiteurs, synonymes d’apport de nourriture. Cela leur permet généralement de mettre à l’écart, au moins provisoirement, leur méfiance naturelle.
Mais lorsqu’ils réalisent que rien n’est prévu pour eux, ils passent généralement leur chemin pour aller s’occuper plus loin. Certains peuvent se montrer plus insistant, au point de devoir les repousser.
L’autre solution consiste alors à s’avancer d’un pas assuré pour traverser le pré, jusqu’à en être débarrassé, en marquant davantage le pas vers les plus envahissants pour les écarter.
Par ailleurs, il ne faut pas gesticuler, courir ou crier en pénétrant dans la zone où se trouvent les équidés, car cela aurait pour seul effet de les faire fuir, qu’il s’agisse de la « cible » ou de ses colocataires.
Une fois le cheval supposé être sorti du pré approché, il suffit de lui proposer une friandise, soit avant sa « capture », soit après lui avoir passé le licol, afin qu’il comprenne que lorsque l’on vient le chercher, cela coïncide avec une récompense.
Cependant, il ne faut jamais venir les mains chargées d’un seau de granulés, sans quoi cela s’achèvera inévitablement avec un pillage organisé et rendra l’objectif plus difficile à atteindre. Mais à l’inverse, un animal plus timide peut être attiré par la distribution de granulés au reste du groupe.
Il faut donc se renseigner sur l’attitude du cheval qu’il est question d’approcher et s’organiser en fonction, pour optimiser les chances de succès. Le fait de systématiquement prendre un licol avec soi est une bonne astuce pour apaiser les craintes d’un cheval craintif. L’objet fait alors peu à peu partie de son quotidien, au point qu’il accepte plus facilement son contact au pré associé à la présence de l’Homme.
Sources :
http://www.livestocktrail.illinois.edu/
http://www.horses-and-horse-information.com/
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