Comportement : comment le furet conçoit-il le « confort » ?
Si vous entendez le mot « confort », vous pensez essentiellement à des canapés et coussins moelleux, un lit chaud et douillet et une température ambiante idéale. Le furet voit la vie sensiblement autrement.
Pour lui, confort rime avec « profusion ». Un sweat-shirt tout doux volé à son maître, une couverture moelleuse dans laquelle il peut se frotter dans tous les sens constituent autant de sources potentielles de bonheur. Pourtant, il nous est arrivé à un moment ou un autre de retrouver nos « fufus » dans un panier de linge sale ou un tas de papier toilette soigneusement déroulé dans les WC. De même, nous pouvons parfois nous demander pourquoi perdre du temps à arranger pour lui un hamac, si c’est pour les retrouver au-dessous.
Cela a de quoi désorienter le plus équilibré des maîtres. En réalité, le furet obéit à une logique qui lui est sans jeu de mots, propre. En effet, il recherche tout comme nous la tranquillité et éventuellement la chaleur, mais par-dessus tout, une cachette, un espace d’intimité, où il pourra se livrer à ses activités favorites sans se sentir observé, ou rester à l’affût du premier passant, congénère ou autre, s’il ne s’endort pas avant l’action, bien sûr.
Pour trouver cet Eden, il est prêt à tout, y compris investir notre tiroir à chaussettes, s’infiltrer dans notre corbeille à papiers ou notre machine à laver encore tiède. Et tout détenteur de « fufu sachant fouiner » sait au combien il est agréable de porter des vêtements dégageant l’odeur musquée d’un mustélidé. En bons maîtres qui se respectent, il faut donc mettre en place des stratagèmes pour lui donner satisfaction dans son logis privatif.
C’est là qu’intervient toute l’artillerie lourde, à savoir les hamacs, tunnels, cabanes en peluche et autres boîtes en carton, bref tout ce qui est creux et peux contenir « la bête ». Pour les garnir, nous avons là encore l’embarras du choix. Tissus en coton en été, polaire en hiver, boulettes de papier ou papier haché tout au long de l’année, voilà de quoi plaire à ce déjanté furet. Ce mustélidé est un adepte du désordre, un anarchiste qui ne pense qu’à tout défaire, pour mieux reconstruire un monde à son image.
Soyons réalistes, nous ne convertirons pas cet animal réactionnaire à notre mode de vie bien agencé où chaque furet est à sa place. Pour le comprendre et lui procurer tout le bien-être auquel il aspire, pensons comme lui, et envisageons la vie avec davantage de fantaisie. Le secret pour être heureux est peut-être, après tout, de fureter…
Source : angelk
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