Santé : la castration d’un rat mâle (avantages et inconvénients)
Stériliser un rat mâle est une opération bénigne qui n’est pas fréquemment envisagée. Cependant, lorsque certaines circonstances poussent le maître à y avoir recours, la décision doit toujours être prise en ayant à cœur le bien-être de l’animal.
Lorsque cette alternative est choisie, cela peut viser plusieurs buts. Un rongeur particulièrement agressif envers des congénères du même sexe, peut ainsi se comporter plus pacifiquement dans près de 85 % des cas. Cependant, il est à noter que la proximité de femelles exacerbe les tensions hiérarchiques au sein du groupe, surtout en période de chaleurs.
Mais à l’inverse, les animaux castrés ont deux fois moins de chances d’être perçus comme des rivaux alimentaires, hiérarchiques ou sexuels potentiels, donc deux fois moins de chances d’être victime d’une agression à leur tour. De plus, le phénomène de marquage odorant et les gouttes d’urine qu’ils déposent lors de leurs déplacements disparaissent généralement.
Cette opération est réalisée par le biais de l’ablation des testicules et a pour effet direct la réduction significative de la production de testostérone, ce qui semble influer favorablement sur le développement potentiel de tumeurs. Mais le taux métabolique diminue lui aussi, ce qui rend le rat plus sensible à la prise de poids, surtout s’il a peu d’occasions de se dépenser. Il font donc plus que jamais lui assurer une ration alimentaire quotidienne modérée. Cela limite par ailleurs les problèmes de santé liés au surpoids.
Cependant, chaque cas est différent. Lorsque la motivation du maître est purement comportementale, il existe le plus souvent des solutions autres que le scalpel, qu’il ne faut pas renoncer à tenter avant d’aller plus avant dans la démarche. La castration reste une intervention rapide, certes, mais exécutée sous anesthésie, avec tous les risques, si modérés soient-ils, que cela comporte. Peu de vétérinaires la pratiquent en France, aussi est-il largement conseillé de n’y avoir recours qu’en cas de nécessité absolue mettant en cause la santé de l’animal.
Source : angelk
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