La perruche royale australienne, ou Alisterus scapularis
La perruche royale est une espèce endémique d’Australie. Elle habite les hautes forêts humides et les régions élevées de l’est du continent, y compris les forêts d’eucalyptus. En hiver, il arrive qu’elle se déplace vers Canberra.
Elle mesure entre 42 et 43 cm, dont une queue de 20 cm, et pèse entre 200 et 265 g. C’est un psittacidé aux couleurs particulièrement éclatantes. La tête du mâle, sa poitrine et son ventre sont rouges. Le bas de son dos est bleu et ses ailes et sa longue queue vertes.
Cette perruche aux couleurs éclatantes affiche un dimorphisme sexuel marqué. Le mâle a un bec rouge-orangé avec une pointe noire sur la mandibule supérieure, tandis que sa mandibule inférieure est complètement noire. Ses yeux sont oranges, avec une couleur rouge intense qui s’étend de la tête aux jambes, en passant par le cou et la poitrine. Ses ailes sont vert émeraude. La femelle se distingue quant à elle aisément par sa tête et sa poitrine d’un vert moins aguicheur, assorties d’un bec entièrement noir et d’un anneau oculaire jaune clair.
La saison de la reproduction court de entre janvier à septembre. La femelle pond alors entre 3 et 6 œufs, qui seront couvés pendant 20 jours. A l’état sauvage, le nid est édifié dans un tronc d’arbre creux. Les petits ressemblent à leur mère quel que soit leur sexe, et devront attendre leur quatrième année pour avoir leur plumage définitif.
On rencontre souvent ces oiseaux en couple ou en petits groupes réunissant plusieurs variétés de perruches. Ils peuvent vivre jusqu’à 25 ans en captivité, mais est sensible aux affections pulmonaires.
En Australie, on la trouve parfois en volière, car c’est un oiseau relativement calme et peu bruyant, s’il est EAM (élevé à la main). Elle est néanmoins assez peu répandue en dehors de son pays d’origine. Il existe aussi en élevage quelques mutations étonnantes.
Son don pour la parole est quelque peu limité, et elle n’aime pas trop être manipulée, ce qui ne l’empêche pas d’être très attachante. Cependant, certains détenteurs assurent qu’il vaut mieux éviter de lui siffler des airs au début, car ainsi, elle fera davantage d’efforts pour parler.
Une cage spacieuse et un environnement stimulant sont indispensables pour son maintien. Elle adore les jouets colorés. L’idéal reste tout de même une volière plantée. La largeur est plus importante que la hauteur, pour ne pas endommager les plumes de sa queue. C’est une espèce sociable, y compris avec d’autres plus petites. Dans la nature, elle se nourrit dans les arbres aussi bien qu’à terre. Elle est omnivore, consommant une grande variété de graines, baies, fruits, petits insectes, noix, et occasionnellement des bourgeons, du pollen et du nectar.
La perruche royale est moins bruyante et destructrice que ses consœurs. Seul son apprivoisement est délicat, ce qui vous demandera plus de temps et de patience que d’ordinaire. Aussi mieux vaut-il réfléchir à ce que vous espérez comme relation avec votre futur compagnon à plumes avant de vous engager. Si vous recherchez un bel oiseau de volière indépendant mais intelligent, joueur et curieux, la perruche royale est faite pour vous.
Sources :
http://www.australian-wildlife.com/
http://animals.nationalgeographic.com/
http://www.avianweb.com/
http://www.australianfauna.com/
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