Le Berger blanc suisse, une race sauvée par des passionnés
Le berger blanc suisse est le fruit d’un accident génétique, mais il aura fallu les efforts soutenus de quelques convaincus pour lui permettre d’exister et mériter sa reconnaissance.
Le créateur du Berger Allemand, en faisant divers essais pour obtenir le type chien qu’il voulait, a obtenu des Bergers Allemands de couleur blanche ressemblant beaucoup au Berger blanc suisse actuel. La couleur blanche est donc pure, sans aucune dégénérescence chez cette race.
Le premier Berger Allemand blanc fut inscrit au LOF en 1913. Mais en 1933, le club du Berger allemand blanc décida de supprimer tous les Bergers blancs du standard, allant jusqu’à demander que tous les chiots naissant blancs soient supprimés des élevages. Une association allemande et une association canadienne virent le jour en 1964 afin de sauver la race.
En 1970, un club canadien fut également créé, et la Suisse vit entrer son premier sujet blanc, âgé de deux ans, qui fut nommé Lobo. A cette même époque, le Berger blanc fut interdit de reproduction au Canada. Le Berger blanc suisse, alors appelé « Berger américain canadien », réapparut en Allemagne en 1983, et seulement en 1988 en France. La Suisse fut le premier pays européen à reconnaître cette race. Cette terre d’asile lui donna alors le nom de « Berger blanc suisse », qu’il a conservé depuis.
Le Berger blanc suisse n’est reconnu en tant que tel par la FCI que depuis le 26 novembre 2002. Le mâle pèse 30 à 40 kilos pour 60 à 66 cm, tandis que la femelle 25 à 35 kilos pour 55 à 61 cm. C’est un animal de taille moyenne, puissant et musclé, qui peut vivre entre 12 et 14 ans.
Contrairement aux idées reçues, son pelage mi-long n’est pas toujours blanc, le standard admettant aussi une variation de couleur crème. Il est pourvu d’un sous-poil dense et court. La robe de surface peut être raide ou présenter une légère ondulation, mais aussi être longue ou mi-longue. Un brossage est nécessaire trois fois par semaine pour entretenir son lustre et éliminer poils morts et débris de végétaux. La fréquence doit augmenter durant la mue.
Il se comporte bien avec les enfants, se montre très réceptif aux exercices d’obéissance et volontaire dans l’apprentissage. Intelligent, c’est un chien d’une nature pacifique et un très bon gardien. Il a un grand besoin d’exercice, ce qui inclue promenades et séances de jeu quotidiennes. Certains maîtres vont jusqu’à l’emmener avec eux faire du jogging.
L’avis de Boubou : bien qu’il aie les mêmes aptitudes au travail que le berger allemand, ce chien serait un peu plus indépendant et nettement plus méfiant, voire craintif, avec les personnes extérieures à son cercle. Il est donc important de le sociabiliser dès son plus jeune âge. L’éducation permet quant à elle d’augmenter son courage. Ce chien exige de la douceur de la part de son maître, sans quoi il se braque inévitablement.
Source: « berger blanc suisse »
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