Fabriquez un jouet pour vos perroquets avec des noix et des amandes
Les perroquets trouvent une grande satisfaction dans la destruction des fruits à coques. Noix, noisettes, pistaches et amandes n’ont aucun secret pour eux.
Forte de cette idée, j’avais depuis quelques temps déjà envisagé d’en intégrer à certains jeux à leur intention, sans trop savoir comment. Mon amie la perceuse m’a donc soufflé une idée.Me voici donc avec des noix, des amandes et des brins de cuir (pouvant être remplacés par du sisal ou du coton).
J’ai ajouté des bâtonnets en bois achetés en magasin de loisirs créatifs et ressemblant à ceux que l’on trouve dans les esquimaux glacés. J’ai commencé par percer les noix et amandes d’un trou central suffisamment large pour permettre le passage de mes liens.
La coque des noix n’étant pas suffisamment poreuse pour absorber le pigment, la coloration de ces dernières n’a aucun effet. J’y ai donc renoncé. Dès lors, il ne restait qu’à assembler le tout, comme on enfile des perles. J’ai relié toutes mes brides de cuir sur un anneau métallique qui me permettait d’avoir un point d’attache résistant, que j’ai fixé à l’aide d’un mousqueton à vis.
Si vos oiseaux sont de gros destructeurs, vous pouvez alterner les fruits à coque avec d’autres matériaux de votre choix, pour limiter leur consommation, car il ne faut pas oublier que cette activité offre un attrait alimentaire qui ne doit pas influer sur la santé de nos psittacidés.
Les trous fragilisant les coques, l’activité est juste assez délicate pour corser un peu les efforts de la plupart des perroquets, sans les empêcher de parvenir à leurs fins. Pour un Ara, la résistance offerte est moindre, mais le plaisir reste le même.
L’avis des fifilles, Citron et Jacquot : c’est la folie générale. Je crois bien que de tous les jouets que je leur ai déjà présentés, c’est l’un des plus populaires, au point que lorsqu’ils l’ont découvert, au début, il m’a fallu le retirer avant de tenter de faire rentrer ma perruche à collier Citron dans sa cage le soir, sinon c’était peine perdue, car elle voulait continuer à jouer avec. Chloé, ma grise du Gabon, a été la dernière à y toucher, mais elle n’est pas en reste.
Source : angelk
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