Les animaux sont-ils un modèle d’équilibre psychologique ?
Le monde animal est-il empreint des mêmes problèmes que ceux que nous rencontrons dans le nôtre, à savoir la tristesse, la joie, la frustration, le plaisir, la richesse, la pauvreté, etc. ?
Tout ce que nous savons, c’est qu’ils sont capables d’exprimer la peur, se battre pour quelque chose, aimer, montrer de l’affection et témoigner de la loyauté. Il semble que nos animaux souffrent de moins de problèmes psychosomatiques ou de dépression que nous, les humains. Peut-être parviennent-ils à méditer souvent, maintenant leur équilibre et leur paix intérieure ?
La réponse qui s’impose, de prime abord, est que les animaux sont des êtres primitifs, alors que nous sommes une espèce plus évoluée, de par notre intelligence. De toutes façons, l’évolution a toujours été relativement « fair-play » (comprenez « juste ») avec les créatures vivant sur notre belle planète. Dans le cas contraire, certains auraient toujours tiré leur épingle du jeu au détriment des autres.
Néanmoins, force est de constater que les animaux n’ont pas de sentiments à proprement parler. En fait, ils ressentent les choses différemment, mais pas au point de se laisser submerger par elles. Ce qui prime pour eux, ce sont les buts, non les besoins inhérents à leur vie. De ce fait, ils semblent moins souffrir que nous. Le besoin est viscéral. Lorsqu’il apparaît, cela peut aller jusqu’à l’obsession, mais on ne trouve la paix qu’en le satisfaisant. Pour les animaux, la nuance est qu’ils ont des buts à atteindre, comme manger, boire, trouver un partenaire, se reproduire ou défendre leur territoire. Qu’il s’agisse de prédateurs ou de mangeurs d’herbe il en va toujours de même pour eux, aussi ne se préoccupent-ils pas de l’avenir.
Ils vivent au jour le jour, l’instant présent, sans penser à demain. Leur passé leur revient très rarement en mémoire, ou alors généralement en termes d’expériences positives ou négatives. En fait, ce qui différencie le besoin du but, est que le premier prolonge le passé dans le présent, ce qui provoque stress et inquiétude par simple évocation. Au contraire, le but est indépendant de toutes les considérations extérieures. Il induit par conséquent la passion, le courage et la force.
Aussi devrions-nous parfois nous interroger sur le bien fondé du besoin et calquer plus souvent notre mode de vie sur celui de nos animaux de compagnie, pour qui l’existence est plus sereine et libre de préoccupations. Pour vivre heureux, vivons l’esprit libre…
Source : angelk
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