La roue pour les petits rongeurs : avantages et inconvénients
Qui n’a jamais acheté de roue pour son rat, sa souris ou son hamster ? Ces petits rongeurs ont un grand besoin d’exercice lorsqu’ils sont en captivité. Dans le commerce, lorsque l’on cherche un moyen de palier ce manque, c’est la première option proposée.
Cet accessoire est en effet le seul à permettre à l’animal de se dépenser tout en restant dans sa cage, et sans nécessiter de surveillance particulière, à priori. Toutefois, il y a certains revers à cet objet « idyllique ». D’une part, la roue penche progressivement vers l’intérieur de la cage, ce qui tend à avoir un impact négatif sur leur santé, si le jouet n’est pas remplacé régulièrement.
En effet, certains rongeurs usent si souvent de cet accessoire mal positionné, qu’ils développent des problèmes articulaires plus ou moins sévères. Leurs pattes n’étant pas positionnées au même niveau, la colonne vertébrale peut progressivement se déformer pour faciliter leur positionnement, ce qui peut être particulièrement douloureux.
D’autre part, l’animal passe peu à peu tout son temps à courir dans sa roue. D’aucuns vous diront que c’est parce-qu’il aime ça, mais la réalité est souvent toute autre. Outre l’agacement que cela peut provoquer chez son maître, le bruit répétitif du frottement pouvant être une source de pollution sonore, elle peut créer une réelle dépendance.
Certains vont même jusqu’à se montrer agressifs ou apathiques si la roue leur est retirée. Aussi est-il préférable de proposer différentes activités physiques, pour varier les sensations et les exercices, de façon à faire travailler uniformément toutes les parties de son corps, sans insister de façon excessive sur l’une d’entre elles.
Mais ce n’est pas là le seul risque. Les barreaux de certains modèles présentent un risque de blessure, car ils sont susceptibles de se coincer une patte. Il existe des balançoires ou des abris perforés de part en part à traverser, mais il est également possible d’installer des branches de taille et diamètre varié, qu’il pourra escalader et ronger, des cabanes accrochées en hauteur, ou encore des cordages en coton pour lui permettre de grimper. Laissez parler votre imagination, pourvu que votre petit ami à grosses quenottes puisse se distraire.
Pensez avant tout que sa cage est sa maison, mais qu’elle ne doit pas être une prison. A ce titre, veillez toujours à la rendre aussi agréable que possible, pour que sa vie à vos côtés soit aussi douce et agréable que possible.
Laisser un commentaire