Peut-on vivre avec un animal agressif ?
Un Français sur deux possède un animal de compagnie et vit une histoire d’amour plus ou moins fusionnelle avec lui. Par contre, certaines personnes vivent un véritable enfer. Chien ou lapin qui mord, chat qui griffe, oiseau qui refuse l’approche et donne des coups de bec à volonté, rongeur agressif…
Ces comportements sont la plupart du temps réversibles, à condition de ne pas se laisser dépasser par le temps et d’oublier cette phrase tant entendue : » il est jeune, ça lui passera « . L’agressivité doit être analysée , et il est important d’avoir tout les éléments afin de pouvoir en comprendre le pourquoi et la canaliser.
La plupart des animaux donnent des signaux d’alerte avant de passer à l’action. Ces derniers diffèrent suivant l’espèce. Chez le chien, il peut y avoir grognements, regard en biais, poil hirsute. Chez le chat , il est possible d’observer des crachats, un gros dos, des grondements.
Chez certains oiseaux, la pupille change de taille rapidement, les ailes s’entrouvrent, la queue s’étale en éventail. Dans tous les cas, le propriétaire doit rester d’un calme olympien, sans montrer de peur ou de geste qui pourrait involontairement inciter l’animal à passer à l’acte.
Dès l’apparition de ce type de symptômes, il est conseillé de s’adresser à un spécialiste de l’animal que vous possédez, afin qu’il vous aide et vous donne son avis. Certains faits peuvent sembler anodins pour un maître mais revêtir une grande importance pour son compagnon, qui les prend comme une menace contre lui, son territoire ou toute autre chose. Il est aussi important de renoncer à une idée saugrenue qui consiste à dire « je n’en veux plus, je vais le donner ». Cela ne ferait en général que déplacer le problème, et donc le danger potentiel, chez une autre famille, surtout si l’on ne connait pas la cause de ce mal-être.
Quand faut-il se séparer de l’animal ? Lorsque celui-ci a commis plusieurs actes violents répétés et que rien ne change, malgré les nombreuses interventions d’un professionnel, il faut envisager cette solution. Si un membre de la famille a une peur insurmontable de l’animal, il en va de même, car l’animal peut la sentir.
Dans tout les cas, il est important de parler de cela avec le conseiller consulté, qui pourra juger de sa capacité à être placé dans un autre foyer en l’état, s’il est préférable d’avoir recours à un éleveur ou un refuge pour prendre le relais, voire de le faire euthanasier, afin d’éviter tout accident, dans les situations les plus critiques. Mais il importe de rappeler qu’en agissant dès les premiers signes, il est souvent possible de restructurer le mental et la façon de réagir d’un animal, et ainsi éviter que le problème ne s’aggrave.
Source : boubou
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