La visite vétérinaire, un impératif avant l’achat d’un cheval
Une fois que l’on a trouvé le cheval de ses rêves et qu’on a pu l’ essayer, doit-on l’acheter immédiatement ? Une visite vétérinaire est fortement recommandée lors de l’achat d’un équidé.
Elle peut être différente suivant l’utilisation que l’on veut faire de l’animal. En effet, pour un cheval de randonnée, elle sera moins poussée que pour un cheval de compétition. Le déroulement est simple.
Le vétérinaire commence par contrôler l’identité de l’animal, à l’aide de son carnet de santé ou ses papiers, où figure entre autre son signalement. Il vérifie que ses vaccins soient à jour, à savoir, le tétanos, la rhino-pneumonie et, pour les chevaux de compétition, la rage et la grippe, qui sont obligatoires.
Il va écouter son cœur une première fois, puis une seconde, après lui avoir appuyé de chaque côté du chanfrein pour limiter la quantité d’air inspiré. Cela lui permet de déterminer si le cheval est « corneur » , c’est-à-dire s’il peut avoir des problèmes respiratoires dus à hémiplégie laryngienne. Ce vice est rédhibitoire, au même titre que les tics.
Le vétérinaire va également faire le tour du cheval en le palpant, afin de voir s’il a une réaction. Il va notamment passer ses doigts le long de la colonne vertébrale. Si le cheval réagit, (à moins qu’il ne soit vraiment chatouilleux), cela signifie qu’il peut avoir des problèmes de dos plus ou moins prononcés, expliquant cette sensibilité excessive. Il vérifie aussi les tares dures et molles ainsi que leur emplacement, afin d’identifier une gène susceptible d’apparaître. En effet, un suros au niveau du tendon peut entraîner boiterie et échauffement. Cela nécessiterait par la suite une intervention chirurgicale ou des feux, qu’ils soient liquides (vésicatoires), normaux ou autres.
Il va par ailleurs regarder les aplombs, afin de vérifier si le cheval est ni cagneux, ni panard. Ensuite, le cheval est mis en longe sur un cercle, aux trois allures afin de vérifier à nouveau si ce dernier n’a pas de gêne visible (quelle soit légère ou carrément une boiterie), s’il se juge, déjuge ou méjuge, s’il tient le galop sur le bon pied, s’il se désunit ou galope à faux.
Des tests de flexion sont également pratiqués. Cela consiste à lui faire fléchir un membre pendant environ une minute, et le faire partir au trot tout de suite afin de chercher s’il y a une dissymétrie.
Le vétérinaire enchaîne alors avec le test de la planche, lui faisant poser un antérieur sur une planche puis soulevant l’avant de cette dernière. La pince est plus haute que le talon, ce qui permet de vérifier si le cheval a un problème articulaire et plus particulièrement le naviculaire, ou du petit sésamoïde.
Afin de compléter cette visite, il est conseillé de faire des radios, afin de voir l’état des membres antérieurs et postérieurs. Une fois tous ces tests effectués, le vétérinaire peut établir un compte rendu de la visite. Mais c’est vous qui prendrez la décision de faire cet achat ou pas. Les frais générés sont à la charge du candidat à l’acquisition.
Source : adrenaline06
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