Le léopard (Panthera pardus), un félin insaisissable

Le léopard, ainsi nommé en Afrique  et en Europe, tandis qu’il est question de panthère en Asie. Il est l’un des grands félins les plus difficiles à observer dans la savane.

En effet, il passe la majeure partie de son temps en haut des arbres, pour profiter de l’ombre des feuillages, consommer des proies parfois plus lourdes que lui, qu’il hisse le plus haut possible, et surtout pour éviter toute confrontation avec d’autres prédateurs bien plus gros, tel que le lion.

Son poids n’excédant pas les 90 kilos, il pourrait difficilement défendre sa nourriture ou sa progéniture face à un lion pouvant peser jusqu’à 250 kilos. Il a d’ailleurs été observé que plus la population de lions était grande, moins il y avait de léopards dans la zone concernée.

C’est un animal solitaire, sauf pendant la période de la reproduction. Il passe alors une quinzaine de jours avec un congénère du sexe opposé, allant même jusqu’à partager son territoire de chasse avec ce dernier pendant ce court laps de temps.

Au terme de sa gestation, qui dure environ 3 mois et demi, la femelle mettra 4 à 6 petits au monde, et seuls 1 ou 2 réussiront à survivre, assistés par elle jusqu’à la fin de leur première année.

Chaque léopard possède un vaste territoire, qu’il délimite par des jets d’urine judicieusement situés et par des griffures sur les arbres. Il est aussi discret que furtif, usant d’une technique de chasse semblable à celle du chat. Il guette du haut d’un arbre ou se tapit dans les hautes herbes, se glissant littéralement sans un bruit  dans la végétation sèche de la savane, pour s’approcher au maximum de sa proie et bondir sur elle. Il l’achève ensuite par des morsures multiples à la nuque, ou par strangulation.

L’aspect de sa fourrure fauve et nappée de rosettes forme une multitude de taches, qui l’aide à dissimuler les contours de son corps au regard de ses proies. Il peut ainsi se fondre avec davantage de facilité dans le paysage. Plus son environnement est sec, plus la couleur de fond de sa robe est claire par ailleurs.

Nombre de ceux ayant la chance de partir en safari sont littéralement obsédés par le léopard, faisant peser une pression énorme sur les guides pour leur permettre de l’apercevoir.

Or, pour avoir réellement une chance de le voir, il faut partir avec une autre philosophie : prendre ce que la nature voudra bien donner et quand elle le veut, c’est tout simplement un grand moment de bonheur.

Sources :

Encyclopédie Larousse

http://animals.sandiegozoo.org/