Quelles activités de foraging peut-on proposer aux canaris et oiseaux exotiques en volière ?
Dans la nature, canaris et autres oiseaux exotiques explorent en permanence leur environnement. Ils sont à la recherche de nourriture pour se nourrir, mais aussi de brins d’herbe destinés à garnir le nid qui va accueillir leurs petits. Pour les occuper en captivité, il est possible de recréer des activités du même ordre.
Ce type de stimulation physique et mentale se nomme « foraging ». Cela consiste à utiliser des moyens détournés pour permettre à nos oiseaux, non seulement de vaquer à des occupations dignes de satisfaire leur instinct naturel, mais aussi de mettre à l’épreuve leur intelligence de façon ludique. Les canaris ne jouant pas à proprement parler comme le feraient des perroquets. Les moyens mis à notre disposition ne passent donc pas par la destruction d’objets en ce qui les concerne.
Le simple fait de décortiquer les graines qui leur sont quotidiennement proposées constitue déjà un acte de foraging. Cet acte à première vue anodin comble déjà deux besoins de base, l’un alimentaire et l’autre intellectuel. Cela peut être complété par des morceaux de branches de millet sec fixés à différents endroits de la cage, près des perchoirs ou du sol.
L’avantage des petites pièces est de pouvoir multiplier les emplacements sans pour autant surcharger la ration quotidienne proposée. Il est également possible de faire pousser des graines germées dans un bouchon en plastique alimentaire à partir de blé, orge ou millet par exemple. Cela apporte de la verdure ainsi qu’une importante source de vitamines.
Les graminées sont quant à elles tout à fait appropriées, si elles proviennent d’un champ non cultivé et exempt de pesticides ou de dépôt d’hydrocarbures (ce qui n’est jamais le cas près d’une voie de passage automobile). Rincez-les, puis faites-les sécher avant de les servir. Au printemps et en été, il est également possible de cueillir certains végétaux pour agrémenter leur quotidien et remplacer leurs perchoirs habituels.
Feuilles et fleurs de pissenlits sont des friandises appréciées, tout comme les chardons et callistemons en fleurs, tandis que des branches ramifiées de noisetier ou de saule constituent de jolis perchoirs temporaires, pour varier le quotidien. Les bourgeons sont un bonus. Au sol, des graines peuvent aussi être mélangées à du sable propre de fond de cage à concurrence d’1 cm, dans une coupelle en céramique, suffisamment lourde pour ne pas se retourner.
De petits morceaux d’os de seiche peuvent également être fixés sur des perchoirs ou à différents endroits sur des branches naturelles, pour obliger les oiseaux à se déplacer pour les trouver et y accéder. Tout ce qui pousse les animaux à se mouvoir davantage, travailler pour obtenir de la nourriture, ou la décortiquer participe à leur activité par le biais du foraging. Il appartient ensuite à chacun d’adapter l’univers de ses compagnons à plumes régulièrement, afin de diversifier leurs possibilités de distraction en volière.
Source : angelk
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