Le moineau doré, ou Passer luteus, un oiseau au puissant ramage
Le moineau doré est originaire d’Afrique et du Soudan. Il mesure 12 à 13 cm.
Le dimorphisme sexuel est très marqué. La tête du mâle est jaune ainsi que sa poitrine, et tout le dessous de son corps. Le haut de son dos est marron ainsi que ses épaules et une partie de ses rémiges. Le bas de l’aile porte des plumes brunes, tout comme sa queue. Son bec est noir.
Cette couleur s’intensifie à l’approche de la période de la reproduction. La couleur du bec est d’ailleurs le premier signe permettant de déterminer le sexe des petits. La femelle est plus terne. Son plumage est un panaché de marron et de brun. Elle ne porte de jaune que sur le devant de la tête et au-dessus des yeux, mais avec moins d’éclat que son partenaire. Elle peut en vieillissant avoir une tache jaune sombre qui se forme sur la gorge.
A l’état sauvage, cet oiseau vit dans la savane sèche et le demi désert du sud du Sahara. Il est assez répandu mais nomade. La saison de la reproduction s’étale entre septembre et octobre. Le mâle transporte alors de petites brindilles dans son bec pour construire le nid.
En captivité, il faut leur fournir des tiges souples de saule de 5mm de diamètre et d’une longueur allant jusqu’à 18 cm. Un nid pour perruche peut servir de base à la construction.
Il faut également veiller à mettre à sa disposition des plumes, du garnissage pour nid, du tissus râpé et des fibres de coco, pour lui éviter de dépouiller le nid de ses voisins au profit du sien. 2 à 4 œufs sont pondus par la mère.
Les parents sont attentifs tant qu’ils disposent de suffisamment de nourriture vivante. Ainsi, lorsque des oisillons tombent du nid, il suffit de les y replacer. Les parents le tolèrent en général. Il faut parfois recommencer plusieurs fois et les nourrir à la main temporairement avant qu’ils ne prennent le relais.
Son cri est dix fois plus puissant que celui du moineau domestique. C’est un granivore, qui se nourrit d’un mélange de graines pour oiseau exotique ainsi que de vers de farine. Il adore les pommes golden délicious et les concombres libanais. Le besoin de nourriture vivante est plus marqué au moment de la reproduction.
Pendant cette période, un couple avec des jeunes consomme près de 125 vers par jour, ainsi qu’une très grande quantité d’asticots. Les grillons sont aussi appréciés lorsqu’il y en a. En volière communautaire, il est déconseillé de leur adjoindre des espèces plus calmes, car le mâle peut se montrer agressif envers elles pour protéger leur nid.
Si vous recherchez un Estrildidé différent de ceux que l’on a coutume de voir, celui-ci est sans doute fait pour vous. Dans une volière spacieuse, il est possible de le voir évoluer et d’observer son comportement de reproduction. Il est cependant assez rare en captivité, en dépit de sa facilité de maintien.
Sources :
http://www.birdlife.org/datazone/
http://www.itis.gov/
http://www.finchsociety.org/
Laisser un commentaire