Pourquoi les tigres blancs n’existent-ils pas dans la nature ?

Il existe huit sous-espèces de tigres dans la nature, mais le tigre blanc n’est pas considéré comme l’une d’entre elles. Le saviez-vous ?

En 1951, en Inde, le Maharadjah de Rewa capturait un tigre blanc. Ce spécimen sauvage à la fourrure claire était le premier connu du genre. Son aspect singulier s’expliquait par une mutation génétique portant le nom de « leucisme ».

Il eut une fille en captivité avec une femelle rousse. En s’accouplant avec cette dernière, le gène récessif de sa mutation remplit son office et quatre petits blancs naquirent. Ainsi furent posés les jalons d’une longue lignée de tigres blancs.

Mais au fil du temps et des croisements consanguins nécessaires à la transmission de la mutation blanche, des anomalies apparurent inévitablement.

Certains animaux n’y survécurent pas, et les autres les transmirent à leur tour. Néanmoins, le tigre blanc demeure un joyau que cirques et parcs animaliers se disputent. A l’heure actuelle, cette pratique courante en Europe est décriée par de nombreux experts, qui la jugent contraire à l’éthique en termes de conservation d’espèces menacées.

En résumé, la rareté des tigres blancs est avant tout due à un accident génétique. Ce sont des tigres du Bengale atteints de leucisme, un handicap prisé par l’Homme mais que la nature tend à éviter, puisqu’il ne permettrait pas à l’animal de se fondre dans son environnement, chasser pour se nourrir et échapper aux humains qui le traquent. A votre avis, la morale peut-elle admettre que les zoos l’entretiennent ? N’est-ce pas jouer à l’apprenti sorcier ?

Source : http://animaux.blog.lemonde.fr/