Alimentation : prolongez les bienfaits des amandes fraîches pour vos perroquets tout au long de l’année
Les amandes sèches sont bonnes pour les perroquets, mais les fraîches le sont davantage encore, car elles sont bien plus riches en vitamines.
Extrêmement concentrées en calcium, leur apport est particulièrement bénéfique pour les sujets souffrant de picage ou les femelles durant la reproduction. Hélas, leur disponibilité est très courte, aussi ne faut-il pas tarder. Il est possible de les proposer avec ou sans coque, mais aussi avec la peau verte et veloutée qui les recouvre, pour varier les sensations et les plaisirs du foraging.
En dehors de la période durant laquelle les amandes fraîches sont disponibles, il est également possible de leur substituer des amandes sèches. Ces dernières doivent alors être plongées dans l’eau à température ambiante durant toute une nuit. Le lendemain matin il faut alors les rincer une première fois, puis deux ou trois fois de plus dans la journée. Il faut les rincer à nouveau le lendemain, une dernière fois, avant d’en donner à nos psittacidés. Dès lors, elles se conservent jusqu’à 48 heures supplémentaires, si elles sont rincées régulièrement jusque là. Cette méthode permet d’obtenir un goût se rapprochant alors de celui des amandes fraîches, ce qui explique sans doute leur succès auprès de nos oiseaux.
Comme pour tout ce qui touche aux bonnes choses, il convient cependant d’en offrir avec modération à nos compagnons à plumes, car les mandes renferment également des graisses. Les besoins nutritionnels de chaque espèce étant différents, un Ara pourra par exemple en consommer davantage qu’un youyou, leur métabolisme et leur gabarit étant différents. Pour qu’il soit possible de leur proposer l’amande fraîche dans sa coque, certains perroquets ont cependant besoin d’un léger coup de pouce. En effet, un apprentissage permet aux moins audacieux de saisir toutes les opportunités ludiques offertes par le dépiautage d’une coque tendre.
L’avis des perroquets de Maud : l’amande est la friandise par excellence pour tous mes oiseaux (Aras, Amazones, gris du Gabon ou du Timneh et Cacatoès rosalbin) sans exception. Certains ont été plus longs que d’autres à comprendre qu’il fallait retirer la peau puis la coque, donc travailler pour manger, mais en leur montrant, ils ont rapidement compris l’astuce et se régalent de ce met de choix .
Source : Maud et angelk
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