Les puces : méthodes naturelles et chimiques pour en venir à bout dans une maison
Les puces (ou ctenocephalides) qui touchent nos animaux de compagnie, sont une véritable plaie domestique, mais lorsqu’elles infestent notre maison, cela devient pire encore.
Ces parasites peuvent survivre plusieurs années sans trouver d’hôte. Elles se réfugient alors dans les anfractuosités des murs et sols, les textiles, tapis y compris. Opportunistes, elles attendent le moment propice pour sauter sur leur buffet providentiel à une distance de 30 cm, qu’il soit animal ou humain, avant de regagner leur cachette. C’est pourquoi lorsqu’une maison reste longtemps inoccupée nul n’est à l’abri pour autant.
La tanaisie, la menthe pouliot, la lavande ou les artémisias répandues sur le plancher étaient autrefois l’une des méthodes employées par nos aïeux pour s’en débarrasser. D’autres ont été développées au fil du temps, comme laver les sol au savon noir ou appliquer de la térébenthine dans les rainures. De nos jours, pour tuer oeufs et larves, de nombreuses substances chimiques sont commercialisées, telles ces bombes que l’on utilise en l’absence des animaux et autres membres de la famille, toutes portes fermées, mais qui sont si toxiques que l’on doit attendre plusieurs heures avant de pouvoir réintégrer les lieux sans risque.
Aucun traitement ne se suffit à lui même pour venir à bout du problème lorsqu’il prend de l’ampleur. En effet, c’est en combinant et cumulant les moyens que l’issue est envisageable. Pour commencer, l’hygiène domestique est essentielle. Cela signifie quotidiennement balayer et laver les sols, secouer et aspirer les textiles, en se débarrassant systématiquement des déchets retirés, afin de ne pas risquer de déposer à nouveau oeufs et larves dans l’environnement. En complément, un nettoyer vapeur peut s’avérer utile dans là où cela est possible.
Directement sur les animaux, en parallèle, il est inutile d’employer un collier anti-puces ou un shampoing, parfaitement inefficaces. Les pipettes telles que Frontline ou Stronghold sont plus efficaces. Appliquées en usage externe, sur la nuque de l’animal elles peuvent agir durant un mois, mais il est possible d’augmenter la fréquence d’utilisation en cas d’infestation.
Il existe également une substance à usage interne, Program, disponible en plusieurs versions, pour chiens ou chats, très efficace chez les sujets passant beaucoup de temps à l’extérieur et/ou dans l’eau. Pour les juvéniles, des poudres sont disponibles. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.
Une miction d’ail et de vinaigre (blanc ou de lavande) peut aussi être employée sur le pelage ou le sol. En tout état de cause, aucun espace ne doit être négligé lors du traitement de fond. Tous les animaux de la maison doivent être traités au même moment, qu’ils présentent ou non des signes d’infestation, afin de contenir les puces au plus vite. Songez aussi à effectuer régulièrement un traitement préventif. Ainsi les parasites comprendront vite qu’ils ne sont pas les bienvenus et que chez vous, la règle d’or est » qui s’y frotte s’y pique » .
Source : angelk
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