Equitation : Mario Luraschi fait son spectacle à Longchamp (75)
Qui a dit que le monde des courses hippiques était hermétique ? Preuve de son ouverture sur les autres disciplines, l’hippodrome de Longchamp (75) a mis à l’honneur le spectacle équestre. A l’occasion des Dimanches au galop, le public, des turfistes chevronnés aux enfants ébahis devant les pur-sangs, ont eu droit à un invité de marque : Mario Luraschi.
Il est vraiment partout. Des scènes de tournages aux pistes de spectacle, Mario Luraschi a foulé une toute autre piste ce dimanche 28 avril. Sous un ciel couvert, entre deux courses, un petit groupe de cavaliers paradent sur l’hippodrome de Longchamp. Point de casaque colorées pour ces artistes équestres, en selle sur de beaux chevaux ibériques. La scène suscite la curiosité du public, venu se presser contre la lice pour profiter de cette entracte inhabituelle. Et s’il y a bien un pari que Mario Luraschi peut tenir, c’est d’offrir, en un après-midi, un condensé de l’art équestre.
14 H 03 : haute école
Première de trois démonstrations du jour, Mario Luraschi présente au public quelques figures de haute école. Les chevaux ont atteint un dressage abouti et se livrent alors à des exercices plus complexes. Egalement présents dans les reprises de dressage à haut niveau, ces figures prennent un tour plus poétique. Epaules en dedans, changement de pied, piaffer et passage…en quelques minutes, on oublie que la piste est la même que celle où ont couru les neuf galopeurs de la course précédente. L’effervescence du rond de présentation semble lointaine, même les guichets ont été momentanément abandonnés.
15 H 12 : voltige cosaque
Aussi appelée voltige en ligne, la voltige cosaque se pratique sur une ligne droite de 60 à 100 m. Autant dire que la piste de l’hippodrome s’y prêtait sans aucun mal. Le cavalier lance son cheval au grand galop, effectue sa figure ou un enchaînement de figures, puis se remet en selle avant d’arriver au bout de la ligne. La tension est palpable et les prouesses des cavaliers sont saluées par des salves d’applaudissements. Particulièrement spectaculaire, l’un deux passe sous le ventre de son cheval en plein galop. Un autre effectue une traînée en se renversant en arrière pour laisser ses mains toucher le sol. Seuls ses pieds sont retenus par des étriers et une selle spécifiques à la voltige cosaque.
17 h 15 : poste hongroise
Tout aussi impressionnante, la poste hongroise nécessite un parfait sens de l’équilibre. Les cavaliers se tiennent debout sur deux chevaux au galop, un pied sur chaque croupe. Comme son nom l’indique, cette discipline tire ses origines des paysans hongrois qui ramenaient ainsi leurs chevaux des champs après une journée de labeur. Avec l’industrialisation des campagnes, c’est désormais sur la piste qu’elle s’apprécie. Elle s’est modernisée au fil des spectacles équestres, donnant parfois naissance à des ovnis tel Lorenzo, qui mêle la technique de la poste hongroise au travail en liberté.
Quant à Mario Luraschi, il s’est fait le maître de cérémonie de ces entractes équestres. A cheval et équipé d’un micro, il a guidé sa troupe et enchanté le public. Prochain dimanche sportif et festif à Lonchamp, le 12 mai 2013 : les races françaises seront à l’honneur, avec des chevaux de selle et des attelages menés par les Haras nationaux.
Source : http://www.dimanchesaugalop.com
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