Comprendre le comportement de la calopsitte
La Calopsitte est un oiseau très doux et sociable, qui a besoin d’affection et d’attention. A l’état sauvage, c’est une espèce qui vit en communauté, pour survivre et se protéger des prédateurs. Elle n’est pas agressive envers les autres espèces, en règle générale. Certaines aiment se baigner dans un récipient rempli d’eau, d’autres pas, chacune ayant des préférences dans ce domaine.
Elle communique essentiellement par la voix et les mouvements de sa crête érectile, qui se relève en cas d’inquiétude ou de peur. La colère s’exprime par l’aplatissement de cette crête. Pour éviter les coups de becs, fréquents dans ce cas-là, vous pouvez la calmer en lui parlant avec douceur, pour lui montrer qu’il n’y a aucune crainte à avoir, puisque vous n’avez pas peur. Des cris peuvent également indiquer la peur, l’apparition d’un danger soudain, comme un chat, une ombre à l’extérieur, ou un objet jugé suspect.
Une Calopsitte de bonne humeur peut descendre de sa cage pour se promener, jouer, et même vous rejoindre pour assouvir sa curiosité. Il existe d’ailleurs dans le commerce des aires de jeu conçues pour ce type d’oiseau. Divers accessoires y sont fixés pour lui permettre de s’occuper de façon ludique. Par ailleurs, elle a parfois son » quart d’heure de folie » , rappelant alors l’attitude de son proche cousin le Cacatoès, par les mouvements de sa huppe et son agitation.
A la période de la reproduction, des bouleversements hormonaux se produisent, et elle peut frotter sa queue avec enthousiasme à certains endroits, pour apaiser ses ardeurs. Ne la grondez pas, mais encouragez-le à s’occuper autrement, en lui proposant des alternatives telles que le jeu.
Si l’oiseau s’exécute sur vous, de même, il ne faudra pas encourager ce comportement. Cela revient à dire qu’il vous considère comme un congénère. Alors à moins d’être disposé à pondre un œuf, mieux vaut décliner la proposition…La compagnie d’un congénère peut parfois être bénéfique, car cette attitude peut aussi dénoter un profond ennui.
Elevée à la main (EAM), elle se montre câline comme un chat, abaissant sa tête pour recueillir des grattouilles dans le cou. Elle ne supporte pas la solitude, comme tous les perroquets, ce qui peut la conduire à crier pour rechercher la compagnie, notamment de son humain.
Sources :
http://www.helium.com/
http://www.pet-cockatiel.com/
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