La peur chez le chien : causes et symptômes
Les chiens peureux ne correspondent pas tous au même schéma. En effet, on distingue catégories de crainte : l’anxiété, la crainte, et la peur.
L’anxiété : elle est passagère, le chien n’est pas à l’aise, il regarde partout et recherche le contact de son maître.
La crainte : le chien ne sait trop que faire, il avance, recule, grogne…
La peur : le chien se sauve, attaque, fait ses besoins (urine, excréments).
Qu’il s’agisse de peur, de crainte, ou d’anxiété, en aucun cas vous ne devez caresser votre chien s’il affiche l’un de ces comportements. Sinon vous allez renforcer cet état, car il se dira » j’ai raison d’être inquiet, apeuré, car mon maître me caresse » . Par contre, encouragez votre chien à aller vers ce qui l’inquiète, par le biais de paroles enthousiastes ou de son jouet préféré.
La peur trouve son origine dans trois sources majeures : l’hérédité, le milieu, ou un traumatisme.
L’hérédité : si la mère est peureuse, elle apprend à ses petits à le devenir, leur transmet ses craintes. C’est pour cela qu’il est impératif, quand vous achetez un chiot, de voir leur mère. Si cela est impossible, abstenez vous, car cela peut indiquer qu’il provienne d’un pays de l’Est …
Le milieu : si vous achetez un chiot de plus de quatre mois et qu’il se trouve dans une zone isolée, sans stimulation, l’arrivée dans un milieu plus fréquenté sera complètement nouvelle pour lui. Il sera donc plus enclin à avoir peur du bruit, de la foule, des animaux, des enfants, etc. Le mieux est donc d’adopter un chiot vers l’âge de douze semaines. Il faut qu’au cours de la période passée, l’éleveur ou le particulier l’ait laissé avec sa mère en permanence, et qu’il ait été stimulé par des bruits (aspirateur, perceuse, enregistrements de bruits de camions, d’aéroport, etc.)
Le traumatisme : il est lié a un évènement brutal qui engendre une douleur ou une frayeur intense (enfant qui jette un pétard, porte qui lui coince la queue…)
La peur se manifeste de différentes façons. En observant le comportement de l’animal, certains signes ne trompent pas et il devient alors possible de l’identifier :
La fuite : le chien part à toute allure, tête baissée, queue entre les jambes, et court pour s’éloigner le plus possible de l’endroit où il a eu peur.
L’agression : grognement, retroussement de babines, voire morsure. Un chien qui a peur peut devenir très dangereux, surtout s’il est confiné dans un coin où aucune fuite n’est possible.
L’immobilité : le chien reste sur place, tétanise, il cherche à se dissimuler sous un meuble. Il y a accélération du rythme cardiaque, salivation, vidange des glandes anale, urine diarrhée…
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Source : boubou
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