Santé : syndrome de dysfonctionnement cognitif, ou sénilité canine (causes, symptômes, traitement)
En vieillissant, le comportement de nos chiens peut changer. Le fait de présenter des difficultés à se lever est l’un de ceux considérés comme normaux. En revanche, d’autres représentent de véritables troubles, qu’il faut traiter. Le syndrome de dysfonctionnement cognitif en fait partie.
Nos compagnons errent sans but, aboient sans raison, ou restent debout dans un coin comme s’ils étaient coincés. Le syndrome de dysfonctionnement cognitif fait oublier des choses de la vie courante, telles que l’endroit où ils se trouvent, la propreté, les personnes familières ou encore les repères habituels. C’est ce que l’on nommerait plus communément la sénilité. Les changements cérébraux s’apparentent à ceux observés dans la maladie d’Alzheimer chez l’Homme, bien que les causes en soient différentes. Il s’y forme des dépôts de protéines de bêta-amyloïde ainsi que des plaques amiloïdes, comme dans cette maladie. Mais cela n’affecte pas les mêmes domaines et types d’apprentissages.
Les symptômes les plus courants sont en résumé :
- des changements et altérations des rapports avec les humains (cela peut aller de simples hésitations à des transitions plus importantes, comme l’anxiété ou l’agressivité)
- l’oubli de la propreté
- des signes d’anxiété et d’agitation, surtout la nuit.
- des signes de désorientation pour accomplir des déplacements simples de la vie courante, comme sortir dans le jardin.
Le dysfonctionnement cognitif touche surtout les animaux âgés, les grandes races étant affectées plus tôt que les petites en raison de leur vieillissement plus rapide. Ainsi, un Dogue allemand va être considéré comme sénior dès sept ans, tandis qu’un caniche miniature le sera entre douze et quinze ans seulement. Avec l’assistance de votre vétérinaire, un traitement relativement efficace peut être mis en en place. Les premiers résultats sont déjà visibles après un mois dans 75 % des cas. Le résultat varie d’un sujet à l’autre, mais des progrès importants sont notés chez deux tiers des patients. Le diagnostic se fait par l’étude de l’historique du chien et l’élimination de toutes les autres possibilités médicales. Des analyses de sang et d’urine peuvent également être prescrites.
Selon une étude menée à l’Université de Davis, il semblerait que les premiers signes de dysfonctionnement cognitif se produisent en moyenne vers l’âge de huit ans, avec 62 % de cas avérés chez les sujets âgés de onze à seize ans. Il existe toutefois un moyen de retarder l’apparition des signes cliniques qui est à la portée de tous. Il suffit de garder nos chiens actifs, de leur proposer des exercices capables de les stimuler aussi bien mentalement que physiquement. Cela contribue à maintenir leur poids de forme, prévenir le développement du syndrome tant redouté, et améliorer leur état de santé général. Ajoutons à cela une visite de contrôle lorsque les premiers signes semblent de dessiner et, comme par le miracle d’une cure de jouvence, nos chiens aurons d’excellentes chances de retarder les effets du temps.
Sources :
http://www.healthypetu.com/
http://willmydoghateme.com/
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