Santé : le danger de l’auto-médication pour nos perroquets
Les animaleries et pharmacies regorgent de traitements destinés à soigner nos perroquets. Cela est sans compter ceux que nous conservons suis aux prescriptions passées de notre vétérinaire aviaire. Lorsque nos psittacidés sont malades, le recours à ces produits pharmaceutiques peut sembler logique. Hélas, rien n’est plus éloigné de la vérité.
En effet, si nos oiseaux semblent apathique, fatigués, avec moins d’entrain ou d’appétit que de coutume, il ne faut pas nous jeter sur notre boîte à pharmacie. L’auto-médication n’est jamais la bonne solution. D’une part, il nous est difficile, à moins d’avoir reçu la formation vétérinaire appropriée, d’évaluer correctement les symptômes présentés. Cela est d’autant plus vrai que la nature même de nos compagnons à plumes les pousse à masquer ces derniers le plus longtemps possible, comme ils le feraient dans la nature pour se parer des prédateurs. La vulnérabilité peut leur coûter la vie à l’état sauvage, et l’existence dans nos maisons n’élimine pas l’instinct de survie chevillé au corps qui les caractérise. Dès le moment où des signes observables de maladie se présentent, l’animal en est donc bien souvent à un stade assez avancé.
Une visite de contrôle chez le vétérinaire n’offre aucune garantie de guérison, certes, mais présente au moins l’avantage de pouvoir cibler plus rapidement le mal et le traiter de façon satisfaisante. Si nous choisissons de nous contenter des substances que nous avons à notre disposition ou celles conseillées par un pharmacien zélé mais connaissant trop peu les psittacidés, le pronostic vital peut involontairement être engagé. Aussi surprenant que cela puisse paraître, aujourd’hui encore, de nombreux perroquets trouvent la mort pour avoir été traités avec des antibiotiques inappropriés, voire des médicaments destinés aux humains. La thérapeutique n’est pas le fruit du hasard. Les spécialiste eux-mêmes n’ont pas encore fini de cerner tous les mystères de la santé de nos oiseaux, aussi ne jouons pas les apprentis sorciers.
Source : angelk
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